mercredi, avril 16, 2025

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122 cas de COVID-19 en prisons marocaines, 17 toujours actifs


État des lieux de la situation sanitaire pénitentiaire face à l’épidémie de rougeole

La Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) a récemment communiqué des informations cruciales concernant l’évolution de l’épidémie de rougeole dans les établissements pénitentiaires. Cette démarche fait partie d’une politique de transparence visant à tenir le public informé des développements sanitaires affectant ces établissements, particulièrement en période d’incidence épidémique.

Cas confirmés et mesures mises en place

Au 30 janvier 2025, un total de 122 cas de rougeole a été enregistré au sein des prisons, englobant diverses catégories de personnes. Parmi ces cas, on compte 8 mineurs, ainsi que 6 femmes et 2 enfants. À ce jour, 105 individus ont déjà survécu à la maladie, laissant un total de 17 cas actifs dans les établissements pénitentiaires.

Les cas actifs sont répartis comme suit : la prison locale de Tanger compte 4 personnes en isolement sanitaire, tandis que la prison locale de Souk Al-Arbaâ en enregistre 3. D’autres établissements, tels que les prisons de Mohammedia et Al-Arjat 2, ont chacune 2 cas, ainsi que plusieurs autres prisons (Benslimane, Al-Arjat 1, Ait Melloul 2, Borkayz, Oued Zem et Azrou) avec un cas chacune.

Impact sur le personnel pénitentiaire

La situation n’est pas sans impact sur le personnel des établissements, puisque 13 agents ont contracté la maladie, parmi lesquels 8 se sont rétablis. Actuellement, 5 agents demeurent encore affectés par l’épidémie. Cette situation souligne l’importance de maintenir une vigilance accrue au sein de ces structures pour protéger à la fois les détenus et le personnel.

Campagne de vaccination et efforts de prévention

Face à cette crise sanitaire, la DGAPR, en collaboration avec les autorités sanitaires, a déployé des efforts pour contrôler la propagation de la maladie. Une campagne de vaccination a été organisée, permettant à 62 145 détenus (notamment ceux de moins de 18 ans) ainsi que 1 901 agents de bénéficier d’une vaccination volontaire. Cette initiative a également touché les établissements n’ayant pas recensé de cas de rougeole, garantissant ainsi une couverture vaccinale étendue.

Mobilisation continue des établissements pénitentiaires

La DGAPR assure que tous les établissements pénitentiaires restent activement engagés dans la prévention et la gestion de la propagation de la rougeole. Cela se fait en conformité avec des directives spécifiques qui ont été émises pour guider les actions. Une coordination étroite avec le secteur de la santé est également en place pour assurer une réponse efficace et appropriée à la situation.

En parallèle, des mesures d’hygiène strictes et des protocoles de surveillance sont mis en œuvre, afin de garantir la sécurité sanitaire des détenus et du personnel. Ces actions visent à créer un environnement sain et à réduire le risque de nouvelles contaminations au sein des établissements.

Conclusion de la situation actuelle

En dépit des défis posés par cette épidémie, la direction continue de démontrer sa détermination à gérer efficacement la crise. À travers une communication claire et des actions concrètes, il s’agit de protéger la santé des personnes incarcérées et du personnel. La surveillance de l’évolution de l’épidémie et la mise en œuvre de vaccins constituent des éléments clés dans la lutte contre la rougeole en milieu pénitentiaire. La situation demeure donc sous haute vigilance, avec une mobilisation constante pour garantir la santé de tous.

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