Une prise d’otages a eu lieu ce vendredi dans la prison d’Arles, située dans les Bouches-du-Rhône. Un détenu, identifié comme Irwing S., aurait retenu quatre infirmières, toutes détachées de l’hôpital d’Arles, ainsi qu’un agent pénitentiaire.
Âgé de 37 ans, cet homme menace ses otages avec des « pics artisanaux ». Le Raid, l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale, a été mobilisée. Des policiers sont déjà positionnés aux abords de la prison, attendant l’arrivée des équipes régionales d’intervention et de sécurité. Selon les informations disponibles, la situation reste pour l’instant « calme » d’après une source policière.
Le détenu est en prison pour des faits de viol sous la menace d’une arme et devrait être libéré en 2031. Il est décrit comme étant « très impulsif » et « violent », ayant déjà eu des antécédents de violence en détention dans l’établissement de Saint-Maur. Bien qu’il ne soit pas perçu comme un terroriste, cette prise d’otages serait un acte de désespoir suite au refus de son transfert vers un autre centre de détention.
Originaire de Guyane, le détenu souffre de troubles psychiatriques importants. La crise a débuté vers 11h15 dans l’unité sanitaire de la maison centrale d’Arles, pendant les soins habituels du détenu. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a confirmé la situation, affirmant que « tous les moyens » avaient été mobilisés pour y faire face et qu’il suivait l’évolution des événements en temps réel.