Un Bilan Contrasté : Le Maroc et l’Algérie à l’Heure de 2024
En cette fin d’année 2024, le Maroc se positionne comme un acteur majeur sur la scène internationale, tandis que l’Algérie traverse une période marquée par des difficultés et un isolement croissant. Ce contraste entre deux nations voisines est d’une netteté saisissante : d’un côté, un Maroc en pleine ascension, et de l’autre, une Algérie engluée dans des querelles internes.
Le Maroc : Leader Diplomatique en Émergence
Depuis le début de l’année, le Maroc a su affirmer son rôle sur le plan géopolitique mondial. Au cœur de cette évolution, la résolution 2756, adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU, a renforcé le plan d’autonomie lié au Sahara, le plaçant comme une solution unique et viable. Cette avancée a été saluée, même si elle a provoqué des réactions émotionnelles du côté algérien.
Sous le leadership réfléchi du Roi Mohammed VI, le Maroc a su convaincre la communauté internationale de la légitimité de sa position tout en maintenant une approche diplomatique sereine. L’un des événements marquants de l’année a été la reconnaissance sans équivoque par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara, un engagement qui a déstabilisé ceux qui s’attendaient à une attitude plus neutre de la part de Paris.
La tendance à soutenir le Maroc s’est également manifestée en Amérique latine, où des pays comme l’Équateur et le Panama ont suspendu leur reconnaissance de la "RASD", illustrant un retournement de situation notable pour les positions algériennes. De plus, l’ouverture d’un bureau de la Development Finance Corporation des États-Unis à Rabat a renforcé les relations stratégiques entre le Maroc et Washington, notamment dans des domaines clés tels que l’énergie.
L’Algérie : Une Année de Déboires
À l’opposé, l’Algérie a souffert d’une année particulièrement sombre. Après une élection présidentielle controversée, le pays se retrouve immergé dans un isolement qui s’aggrave. Les tentatives du régime algérien de faire entendre sa voix sur la scène internationale se heurtent à un mur d’indifférence, illustré par l’ignorance des appels à l’aide du Conseil de sécurité.
La candidature de l’Algérie aux BRICS a été rejetée, et la tentative de justifier cette absence par des théories de conspiration n’a fait qu’accentuer le ridicule de la situation. De plus, malgré un budget militaire colossal, l’Algérie a vu sa crédibilité diminuer face à l’efficacité croissante des forces armées marocaines, qui s’engagent dans des partenariats stratégiques avec des pays puissants.
La rhétorique algérienne, marquée par des accusations de complots et des discours alambiqués, ne parvient plus à masquer les problèmes internes. Les millions dépensés dans des projets douteux suscitent l’inquiétude des citoyens, qui commencent à réaliser les conséquences de ce manque de vision.
Deux Destins Opposés
À l’aube de 2025, le contraste entre le Maroc et l’Algérie est plus net que jamais. Le Maroc continue d’affirmer une stabilité politique et une diplomatie pragmatique, devenant un modèle à suivre dans la région. À l’inverse, l’Algérie est bloquée dans un discours d’un autre temps, incapable d’évoluer face aux enjeux contemporains.
Cette année 2024 marquera les esprits comme celle où le Maroc a consolidé son rôle de leader sur les scènes nationale et internationale. Pendant ce temps, l’Algérie, piégée dans ses propres luttes, a regardé le monde évoluer sans pouvoir y participer activement. Alors que le Maroc se tourne vers l’avenir avec confiance et ambition, l’Algérie devra relever le défi d’un profond changement pour ne plus être le témoin impuissant de son propre déclin.