Le Canada a chaleureusement affirmé qu’il ne céderait jamais aux pressions de Donald Trump et qu’il ne deviendrait jamais un État des États-Unis. Ces déclarations ont eu lieu après que le président élu a exprimé sa volonté d’utiliser la « force économique » contre le Canada.
Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères, a réagi sur les réseaux sociaux en déclarant que les commentaires du président élu témoignaient d’une méconnaissance totale des éléments qui font la force du Canada. Elle a insisté sur le fait qu’il n’était pas question de céder face aux menaces. Justin Trudeau, le Premier ministre démissionnaire, a soutenu cette position en affirmant que le Canada ne fera jamais partie des États-Unis.
Donald Trump a, lors d’une conférence de presse, éludé la réponse concernant l’utilisation potentielle de la force pour annexer des territoires comme le canal de Panama ou le Groenland, tout en maintenant que ces territoires étaient d’une importance stratégique pour la sécurité économique américaine. Il a également menacé d’agir économiquement contre le Canada, suggérant que ce pays devrait envisager de devenir le « 51e État » américain.
La situation a été exacerbée par des déclarations de Trump qualifiant la coopération entre le Canada et les États-Unis de subventionnée, précisant qu’il n’envisageait pas d’utiliser des forces militaires pour annexer le Canada, mais qu’il était plutôt question de pression économique.
En réponse à la démission de Trudeau, Trump a exprimé son avis selon lequel le Canada devrait « fusionner » avec les États-Unis, ce qui a été mal perçu à Ottawa. Par le passé, Trump avait manifesté son désir de récupérer le contrôle du canal de Panama, et il a critiqué un accord signé en 1977 qui a transféré le contrôle du canal au Panama.
Enfin, récemment, Trump a exprimé que pour la sécurité nationale des États-Unis, le contrôle du Groenland était essentiel. Son fils, Donald Trump Jr, a également effectué un voyage au Groenland, se présentant comme un touriste.