La Réponse du Maroc aux Attaques d’Orques : Mesures et Recherches
Contexte des Attaques d’Orques
Récemment, des attaques d’orques ont été signalées près des côtes marocaines, suscitant des préoccupations au sein de la communauté des pêcheurs. La secrétaire d’État chargée de la Pêche Maritime, Zakia Driouich, a voulu rassurer les professionnels du secteur en précisant que ces incidents ne sont pas motivés par une hostilité intrinsèque des cétacés. Au contraire, ces comportements semblent être une forme de protection face à un danger perçu.
Efforts du Gouvernement
Face à la dégradation de la richesse halieutique au Maroc, le gouvernement a mis en place plusieurs initiatives pour protéger et soutenir l’économie maritime. La Secrétaire d’État a fait part des efforts du gouvernement, notamment à travers l’Institut national de recherche halieutique (INRH), qui intensifie ses recherches pour mieux comprendre le phénomène et réduire les interactions entre orques et bateaux de pêche.
Recherche et Analyse des Comportements des Orques
L’INRH est engagé dans une étude approfondie des comportements des orques. Des mesures sont mises en œuvre pour collecter des données grâce à des collaborations avec les pêcheurs. L’objectif est d’analyser non seulement les causes des attaques, mais également les schémas de déplacement de ces cétacés. Des cartes des zones à risque sont en cours d’élaboration pour guider les pêcheurs dans leurs activités.
Partenariats Internationaux
Zakia Driouich a également souligné l’importance des partenariats internationaux pour mieux comprendre la répartition des orques dans la région. Ainsi, des campagnes d’exploration sont menées en collaboration avec l’Institut espagnol des océans, surtout dans les zones au nord de Larache, afin d’élargir les connaissances sur la présence de ces animaux au sud du détroit de Gibraltar.
Utilisation des Technologies Modernes
Des technologies modernes, comme des applications intégrées au programme de la pêche vigile, sont également utilisées pour surveiller les incidents et anticiper les attaques potentielles des orques. Ces innovations permettent une meilleure sécurité pour les pêcheurs lors de leurs sorties en mer.
Collaboration avec les Organisations Internationales
Le Maroc participe activement à des réunions et des échanges avec d’autres pays concernées par ces problématiques. Par exemple, une réunion récente à Madrid, organisée par la Commission baleinière internationale (CBI), a rassemblé des experts et des représentants d’Espagne, du Portugal et du Maroc. Les résultats de cette rencontre ont permis d’établir un consensus scientifique sur la nature non agressive des interactions entre orques et bateaux de pêche.
Conclusion : Vers une Meilleure Compréhension
Les travaux de recherche en cours visent à connaître les raisons derrière ces incidents. Les hypothèses avancées incluent des comportements de curiosité ou une réaction à des menaces perçues, souvent exacerbées par le stress causé par les activités humaines, telles que la pêche intensive et la pollution. La secrétaire d’État a réaffirmé la nécessité de poursuivre ces études pour élaborer des recommandations et des politiques qui pourraient réduire l’impact des activités humaines sur ces cétacés et minimiser ainsi les risques d’interactions négatives.