samedi, avril 19, 2025

Nos Articles à lire

Portrait

Prévisions de Croissance 2025 : Le Maroc Devance les Moyennes Mondiales et de la Région MENA


Perspectives de l’**économie marocaine**

L’**économie marocaine** devrait connaître une **croissance** de 3,9 % en 2025 et de 3,4 % en 2026, après avoir enregistré un taux de 2,9 % l’an dernier. Ces prévisions récentes proviennent de la **Banque mondiale**, qui a ajusté à la hausse ses projections pour le **Maroc** par rapport aux estimations de juin (+0,2 point de pourcentage pour 2025). En 2024, le pays a souffert d’un net ralentissement de la production agricole, en raison de conditions de sécheresse. Cependant, une amélioration des conditions météorologiques cette année devrait stimuler le secteur primaire et favoriser une **croissance** au plus haut depuis 2022.

Comparaison avec l’économie mondiale et la région MENA

Avec un **taux de croissance** prévu de 3,9 % en 2025, le **Maroc** surperformera par rapport à la moyenne mondiale ainsi qu’à celle de la région du **Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA)**. Dans un contexte où l’inflation et les taux d’intérêt continuent de baisser, l’économie mondiale ne devrait croître que de 2,7 % en 2025 et 2026, ce qui reste comparable à 2024. La **croissance** dans la région MENA est estimée à 3,4 % en 2025, puis à 4,1 % en 2026. Les prévisions pour 2025 ont été révisées à la baisse en raison de coupes volontaires prolongées de la production pétrolière de plusieurs grands exportateurs.

Incertitudes géopolitiques

Les **perspectives économiques** dans la région MENA demeurent particulièrement incertaines, en raison de tensions géopolitiques susceptibles d’entraver la **croissance** dans plusieurs pays, notamment le Liban, la Syrie, la Palestine et la République du Yémen.

Défis pour les pays en développement

À l’échelle globe, malgré une stabilisation de l’économie mondiale, les **pays en développement** pourraient rencontrer des difficultés accrues. Bien que la **croissance** dans ces régions pourrait se stabiliser autour de 4 % au cours des deux prochaines années, cela reste en deçà des niveaux d’avant la pandémie. Une telle performance ne suffira pas pour lutter efficacement contre la pauvreté ni pour atteindre les objectifs des plans de développement. De plus, le rattrapage des économies en développement sur celles plus avancées risque de ralentir.

Analyse de la situation

« Les 25 prochaines années s’annoncent plus ardues pour les économies en développement », met en avant **Indermit Gill**, économiste en chef du Groupe de la **Banque mondiale**. Il note que la majorité des forces moteurs de leur croissance passée se sont évanouies, laissant place à des vents contraires significatifs tels que le fardeau de la dette et l’impact du changement climatique.

Opportunités à saisir

Cependant, malgré ces obstacles, les **économies en développement** peuvent envisager plusieurs voies pour améliorer leurs perspectives de **croissance**. Par des politiques adaptées, elles peuvent transformer ces défis en opportunités. En s’attaquant aux besoins en infrastructures, en accélérant la transition climatique et en renforçant le capital humain, ces nations peuvent non seulement dynamiser leur **croissance**, mais également contribuer à des objectifs climatiques et de développement.

Nouveau modèle stratégique

Il est donc impératif pour les **pays en développement** de concevoir un nouveau modèle stratégique pour exploiter les possibilités de coopération internationale. Actuellement, leur contribution à l’économie mondiale est plus élevée qu’au début du siècle, représentant environ 45 % du PIB mondial, contre 25 % en 2000.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Popular Articles