Délégation des compétences gouvernementales
La dynamique gouvernementale prend un nouvel élan avec la récente attribution officielle de responsabilités aux quatre secrétaires d’État, après un retard notable de trois mois. Tout particulièrement, Hicham Sabri, qui est le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a reçu le feu vert pour entrer pleinement dans ses fonctions. Ce développement est un signal positif pour l’avancement des projets en cours au sein du gouvernement.
Attributions spécifiques à Omar Hejira
Dans le dernier numéro du Bulletin officiel, des annonces clés ont été faites, notamment sous l’égide de Ryad Mezzour, le ministre de l’Industrie et du Commerce. Omar Hejira, nouvellement nommé secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, sera le dépositaire de certaines compétences essentielles. Ses principales responsabilités incluront la gestion des différends commerciaux entre le Maroc et ses partenaires internationaux. Ce rôle est crucial, car il implique l’examen des mesures antidumping ainsi que des actions compensatoires mises en place par d’autres nations.
Hejira aura également la lourde tâche de suivre les litiges commerciaux à l’échelle internationale, ce qui nécessite une analyse approfondie des contextes et des enjeux en présence. De plus, il lui reviendra de formuler des avis sur les différents mécanismes servant à soutenir les exportations marocaines, un élément clé pour encourager la croissance économique du pays et renforcer ses relations commerciales à l’étranger.
Les nouvelles compétences attribuées à Adib Benbrahim
Parallèlement, une autre décision notable a été prise par Fatima Zahra El Mansouri, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, du logement et de la politique de la ville. Cette dernière a délégué une partie de ses compétences à Adib Benbrahim, désormais secrétaire d’État chargé du logement. La réorganisation au sein des ministères témoigne d’une volonté d’améliorer l’efficacité administrative et d’alléger la charge de travail des ministres.
Benbrahim sera en charge de diverses missions qui touchent directement à la gestion du logement et de l’urbanisme au Maroc. Son portefeuille comprend la supervision des activités de la Direction du logement et de l’urbanisme, ainsi que la Direction des affaires techniques. De plus, il devra établir des relations avec les professionnels du secteur, ce qui est essentiel pour s’assurer que les initiatives gouvernementales répondent aux besoins du marché.
Un autre aspect de ses responsabilités consistera à superviser l’Agence nationale de rénovation urbaine, qui a pour mission de revitaliser les zones urbaines en difficulté. Il sera également chargé de rédiger les rapports relatifs au Conseil national du logement, un élément vital pour le développement d’une politique de logement cohérente et adaptée aux réalités du pays.
Intégration sociale et responsabilités d’Abdeljabbar Rachidi
Dans un autre registre, Naima Ben Yahia, la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, a elle aussi décidé de redistribuer certaines de ses compétences. Abdeljabbar Rachidi, désormais secrétaire d’État chargé de l’intégration sociale, se voit confier des missions clés. Sa principale responsabilité sera d’implémenter les plans et programmes visant à intégrer les personnes en situation de handicap, un enjeu social d’une importance cruciale.
Rachidi devra également s’assurer que les initiatives dédiées aux personnes âgées sont suivies et mises en œuvre correctement. Cela implique une coordination avec diverses institutions et le développement de stratégies susceptibles d’améliorer la qualité de vie des populations concernées. Par conséquent, son rôle est fondamental pour assurer un soutien optimal à ces groupes souvent marginalisés.
Ces récentes délégations au sein du gouvernement marocain témoignent d’un effort concerté pour dynamiser les actions publiques en matière d’emploi, de logement et d’intégration sociale. Ces attributions permettront de réagir plus rapidement et efficacement aux défis contemporains, favorisant ainsi une approche plus intégrée et spécialisée dans la gestion des affaires publiques. Ce nouvel agencement pourrait également marquer le début d’une ère où la collaboration entre ministères est renforcée pour un impact social amplifié.