samedi, mai 3, 2025

Nos Articles à lire

Portrait

Le parquet éclaire les victimes sur l’évolution de l’enquête


Avancement de l’affaire des injections oculaires à Casablanca : Un calvaire pour les victimes

Le parquet de Casablanca s’est récemment exprimé sur l’évolution de l’affaire des injections oculaires administrées à l’hôpital 20 août, faisant partie du CHU Ibn Rochd. Les victimes, au nombre de seize, expriment une impatience grandissante face à la lenteur des procédures. Leur situation est d’autant plus préoccupante qu’elles subissent des conséquences graves sur leur santé et leur quotidien.

Un suivi inquiétant

Ce mercredi, le procureur adjoint de la Cour d’appel a informé la représentante des familles sur l’état actuel des enquêtes menées par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire. Cela fait plus d’un an que ces victimes attendent des réponses. Leurs souffrances s’accumulent : des problèmes de vue permanents, des pertes d’emploi, et des difficultés d’autonomie au quotidien, les plongeant dans une situation de vulnérabilité.

Les frustrations sont d’autant plus vives que les impacts psychologiques et sociaux de cet incident continuent de se faire ressentir. Les victimes se battent non seulement pour leur santé, mais aussi pour rétablir leur dignité, car elles sont contraintes de redéfinir leur existence en raison de leur incapacité physique.

Demande de justice et reconnaissance

Face à ce calvaire, le collectif de victimes envisage de porter plainte contre l’hôpital concerné. Parallèlement, une démarche sera entreprise auprès du ministère de la Santé pour réclamer la création d’un dossier spécifique afin qu’elles puissent bénéficier de traitements adéquats et gratuits. Ces démarches visent à obtenir la reconnaissance de leur situation et à faciliter leur accès aux soins dont elles ont cruellement besoin.

Certaines victimes souffrent de comorbidités graves nécessitant des soins prolongés, comme des séances de dialyse ou le traitement d’autres maladies chroniques. Leur précarité s’est accentuée depuis l’incident, et elles expriment un besoin urgent de visibilité sur les responsabilités des acteurs impliqués. Militant pour la transparence, elles insistent sur l’importance d’obtenir des réponses claires et des mesures concrètes.

Les retombées de l’incident

Le CHU Ibn Rochd avait initialement réagi à cette affaire par un communiqué, indiquant que les patients s’étaient plaints de douleurs et de rougeurs après injection, pour ensuite recevoir un traitement. Il a également affirmé que l’injection de bévacizumab, le principe actif de l’Avastin, est pratiquée à l’échelle mondiale pour traiter certaines pathologies oculaires, en particulier chez les diabétiques.

Pourtant, des avis divergents émergent autour de la légalité de la distribution du médicament en question. Alors que certains avancent que l’Avastin ne disposait pas de l’autorisation nécessaire, d’autres soutiennent qu’il a révolutionné le traitement de maladies rétiniennes au cours des quinze dernières années.

La recherche de vérités

La Société marocaine d’ophtalmologie a souligné que la perte de vision des patients était causée par une endophtalmie, sans pour autant préciser les origines possibles de ce mal. Elle a également appelé à la prudence face aux fausses informations qui circulent autour de ce dossier complexe.

Les victimes vivent donc dans l’incertitude et l’angoisse, souhaitant voir une clarification apportée à la situation. Ce besoin de réponse dépasse le cadre médical, touchant à leur intégrité et à leur droit à la justice. Nombre d’entre elles ressentent une profonde indignation face à l’absence de progrès dans l’enquête.

Perspectives d’avenir

Avec chaque journée qui passe, les espoirs de résoudre cette affaire s’effacent, laissant place à un sentiment d’abandon. Alors que l’enquête se poursuit, les victimes continuent de se battre pour des soins adaptés et une reconnaissance de leurs droits. Elles espèrent que leur situation sera enfin prise en compte par les autorités compétentes, afin qu’elles puissent trouver un chemin vers la guérison et la réhabilitation.

La lutte pour obtenir réparation et reconnaissance des préjudices subis par ces victimes reste une priorité. Elles souhaitent également sensibiliser le public aux enjeux de sécurité dans les traitements médicaux et faire en sorte que de telles tragédies ne se réitèrent pas à l’avenir. C’est un appel à l’action, tant pour les autorités sanitaires que pour la société civile, afin de protéger celles et ceux qui souffrent en silence.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Popular Articles