dimanche, avril 20, 2025

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Le Maroc, modèle de résilience face au terrorisme grâce à sa sécurité


Le Maroc en première ligne contre le terrorisme

Le Maroc émerge comme un rempart face aux menaces terroristes, un constat renforcé par les récents rapports de l’indice mondial du terrorisme. Ce pays a su mettre en place une stratégie globale qui repose sur une vigilance sécuritaire continue, un encadrement religieux rigoureux, et une coopération internationale efficace. Toutefois, les défis restent nombreux, car les menaces évoluent et se transforment dans un contexte mondial et régional en constante mutation.

Résilience face aux défis persistants

Malgré les avancées significatives dans la lutte contre le terrorisme, le Maroc doit rester vigilant. L’institut pour l’économie et la paix souligne que les succès en matière de sécurité ne doivent pas être considérés comme des gages d’absence de menaces. Au contraire, ils résultent d’efforts soutenus qui doivent être ajustés face à de nouvelles formes d’extrémisme et à l’intensification des tensions politiques. L’objectif majeur demeure la protection de la stabilité intérieure et la défense de la société contre les tentatives d’infiltration idéologique.

Une situation mondiale inquiétante

Le rapport de l’indice mondial du terrorisme de 2024 révèle une sombre réalité : en 2023, le nombre de victimes d’attaques terroristes a augmenté de 22 %, totalisant 8 352 décès. Ce chiffre n’avait pas été atteint depuis 2017. L’institut australien met en avant une tendance inquiétante, avec une hausse du nombre de victimes par attaque, passant de 1,6 à 2,5 en une année. Ce changement indique une évolution stratégique au sein des groupes terroristes, qui deviennent moins nombreux, mais plus létaux, exploitant les faiblesses des États en conflit.

Tensions régionales croissantes

Sur le plan régional, les attaques terroristes continuent d’augmenter, en particulier dans le Sahel et le Sahara. Des pays comme le Burkina Faso enregistrent des taux alarmants, dépassant pour la première fois des pays traditionnellement touchés comme l’Afghanistan et l’Irak. En effet, environ 2 000 personnes ont été tuées lors de 258 attaques, représentant 25 % des victimes mondiales du terrorisme. Cette situation est exacerbée par le retrait des forces occidentales et la montée des groupes armés, tels que ceux affiliés à Daech dans la région.

En Afrique du Nord, paradoxalement, certains pays montrent des signes de stabilité. La Libye, par exemple, n’a pas connu d’attaques terroristes pour la première fois depuis plus d’une décennie. D’autres, comme l’Algérie et la Tunisie, maintiennent une relative stabilité, même si des cellules dormantes toujours actives représentent une menace. Le Maroc, quant à lui, se distingue par un score de zéro à l’indice du terrorisme, ce qui témoigne de l’efficacité de ses dispositifs de sécurité.

Stratégies sécuritaires intégrées

Le Maroc est reconnu pour son approche holistique de la lutte contre le terrorisme, alliant rigueur sécuritaire, prévention idéologique et coopération internationale. Cette stratégie intégrée a permis au pays d’éviter de subir les attaques qui ont frappé des nations voisines. Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) joue un rôle clé dans cette démarche, coordonnant des opérations de surveillance avancée et renforçant les interventions préventives. Depuis sa création en 2015, le BCIJ a neutralisé de nombreuses menaces avant qu’elles ne se concrétisent, incluant des complots liés à Daech visant des cibles stratégiques.

Éducation et prévention idéologique

En parallèle des mesures sécuritaires, le Maroc investit dans la lutte contre l’extrémisme à travers l’éducation. Des initiatives comme l’Institut Mohammed VI, dédié à la formation des imams et des morchidines, visent à promouvoir un discours religieux modéré. Cette approche préventive se distingue des méthodes d’autres pays qui se concentrent uniquement sur les réponses sécuritaires, négligeant les racines intellectuelles et sociales du phénomène terroriste.

Les défis à surmonter

Malgré ces efforts, le discours radical continue de représenter une menace. Les tensions politiques au Moyen-Orient et d’autres dynamiques régionales peuvent favoriser le développement d’idéologies extrêmes. Ces facteurs incitent les forces de sécurité marocaines à rester en alerte constante pour neutraliser toute tentative d’influencer la société ou d’ennuyer les intérêts nationaux. La vigilance demeure essentielle, et le Maroc doit continuer à répondre de manière proactive aux menaces émergentes.

En somme, bien que le pays ait instauré un cadre sécuritaire solide, la lutte contre le terrorisme est un processus continu qui nécessite adaptation, coopération, et une vigilance accrue afin de préserver la paix et la stabilité sociale.

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