Rachid Talbi Alami Dément les Accusations d’Évasion Fiscale
Rachid Talbi Alami, le président de la Chambre des représentants, a récemment été au cœur de controverses concernant des allégations d’évasion des cotisations sociales. Ces accusations, réitérées par Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail, ont été formellement démenties par l’intéressé lors d’un entretien. Talbi Alami a décrit ces allégations comme étant le fruit d’un dossier ancienne, instrumentalisé par l’opposition pour des motifs politiques.
Appel à la Justice
Lors de son échange avec plusieurs journalistes dans le cadre de l’émission « La politique autrement », Talbi Alami a exprimé son souhait que toute personne considérant avoir subi un préjudice puisse porter l’affaire devant la justice. Il a ajouté que la question ne le concernait pas et qu’il n’avait aucun lien avec cette affaire.
Un Défenseur du Système Politique Marocain
En plus de cela, Talbi Alami a défendu le modèle bicaméral du parlement marocain, mettant en lumière la complexité de la structure sociale marocaine qui nécessite un système politique adapté. Il a insisté sur le caractère unique de la Chambre des conseillers, qui inclut des représentants des collectivités territoriales, des chambres professionnelles ainsi que des syndicats et du patronat. Cette institution, selon lui, illustre l’engagement du législateur à représenter toutes les composantes de la société dans le processus décisionnel.
Des Accomplissements à Saluer
En évaluant le travail des parlementaires, Talbi Alami a souligné des avancées significatives. Il a indiqué que pour la première fois, un nombre record de 6 250 amendements avait été présentés lors de l’examen des lois, dont près de 1 000 concernant la loi de finances. Cette dynamique démontre l’investissement actif tant de la majorité que de l’opposition dans le processus législatif.
Diplomatie Parlementaire et Souveraineté Marocaine
Dans le domaine diplomatique, le président de la Chambre des représentants a évoqué la nécessité d’aligner la diplomatie parlementaire sur les directives du Roi Mohammed VI. Loin des efforts de simple représentation, il a exposé une approche stratégique visant à catégoriser les pays en fonction de leur position sur la question de la souveraineté marocaine au Sahara. Il a exprimé sa volonté de faire avancer les pays moins favorables vers des positions plus conciliantes à travers un dialogue continu et constructif.
Cohérence et Stratégie dans Sélection des Délégations
En ce qui concerne le choix des délégations envoyées à l’étranger, il a précisé que cette sélection se fonde sur le régime politique et les références idéologiques des partis au pouvoir des pays destinataires. Talbi Alami reconnaît que les changements ne se produisent pas du jour au lendemain, nécessitant un travail acharné pour influencer les positions des nations concernés.
La Situation des Projets Intérieurs
En ce qui concerne le Plan Maroc Vert, il a noté que l’avancement des travaux dépend de la soumission des propositions par un groupe spécifique. Par ailleurs, un rapport de commission sur le contrôle des prix est déjà prêt, attendant simplement d’être inscrit à l’ordre du jour pour discussion.
Rébut des Critiques Concernant la Fondation Jood
Évoquant les relations entre son parti et la Fondation Jood, Talbi Alami a catégoriquement nié toute implication. Il a défendu les valeurs de solidarité qui sont au cœur de la culture marocaine et a plaidé pour une reconnaissance des multiples initiatives de soutien en milieu rural, en réponse aux critiques visant ces actions.
Gestion des Divergences au Sein de la Majorité
En ce qui concerne les tensions internes au sein de la majorité gouvernementale, Talbi Alami a insisté sur le fait qu’elles sont naturelles et essentielles pour un débat politique dynamique. À ses yeux, une absence de divergences pourrait conduire à une gestion monotone et peu inspirée des affaires publiques.
Le Processus Décisionnel Détaillé
Il a également clarifié le processus de décision au sein de son gouvernement, expliquant que chaque proposition ministérielle est soumise à un débat en Conseil de gouvernement. En cas de divergences, des reports peuvent avoir lieu, contrairement à la majorité parlementaire, où aucune décision n’est finalisée sans consensus.
Une Élection à Venir et des Enjeux Clairs
Enfin, en ce qui concerne les élections futures, il a considéré la compétition comme quelque chose de normal et légitime, soulignant que même parmi les partis de la coalition gouvernementale, des rivalités s’exercent sans nuire à leur responsabilité collective face à la nation.
