Clarification de la DGAPR sur les allégations d’un ancien détenu
La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a récemment réagi aux déclarations de l’ancien détenu, identifié par les initiales OR, qui a partagé son expérience dans une interview sur une plateforme vidéo. Les affirmations de cet individu concernant les conditions de détention dans les prisons d’Ain Sebaa 1 et de Tiflet 2 ont été vivement contestées par la DGAPR.
Réponse aux demandes d’intégration et conditions de détention
Dans un communiqué, la DGAPR a rappelé que dès son incarcération à Ain Sebaa, OR avait exprimé une demande pour bénéficier d’une cellule individuelle. La direction de la prison a accueilli favorablement cette requête, offrant à l’ancien détenu une cellule respectant les normes d’hygiène adéquates, garantissant ainsi sa dignité.
En ce qui concerne ses accusations portant sur sa surveillance en détention, la DGAPR a précisé que celle-ci est appliquée de manière uniforme à tous les détenus. Cela inclut les modalités de contrôle des communications téléphoniques et des correspondances, en conformité avec la législation en vigueur régissant les établissements pénitentiaires.
Accusations sur la propreté des établissements
OR a également dénoncé des conditions sanitaires inacceptables, évoquant la présence d’insectes dans la cellule collective de Tiflet 2, où il avait été transféré à sa propre demande. En réponse, la DGAPR a affirmé qu’un budget est spécifiquement alloué à l’entretien et à la propreté des établissements pénitentiaires, soulignant ainsi l’engagement de la direction à maintenir des conditions de vie dignes pour les détenus.
Activités et soins offerts aux détenus
Le communiqué de la DGAPR a aussi mis en avant que l’ancien détenu bénéficiait de diverses options pour passer son temps, telles que des séances d’éducation musicale au sein d’un centre pédagogique de la prison, ainsi que d’un accès à des soins médicaux réguliers. Ces soins étaient assurés par le personnel médical de l’établissement, qui intervenait dès que cela s’avérait nécessaire. En outre, OR avait accès à des médicaments, y compris ceux fournis par sa famille, ainsi qu’à un régime alimentaire établi par le médecin de l’établissement.
Incidents en détention et soins d’urgence
Un incident marquant a été signalé, lorsque l’ancien détenu a subi une fracture suite à un jeu de bras de fer avec un autre détenu. Cet événement a mené à son transfert d’urgence vers un hôpital externe pour subir une intervention chirurgicale. Les autorités pénitentiaires ont pris soin d’informer le parquet pour qu’une enquête soit menée sur cet incident. La famille d’OR, alertée, a été autorisée à lui rendre visite à l’hôpital.
Visites du CNDH et absence de plaintes
La DGAPR a également fait état des visites effectuées par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et la commission régionale y afférente, signalant que l’ancien détenu n’avait jamais émis de plainte concernant sa situation ou ses conditions de détention au sein de l’établissement. Cela met en lumière un aspect significatif du discours de OR, qui conteste donc des faits dont il n’a pas sollicité officiellement la révision ou la prise en charge.
Évaluation des conditions pénitentiaires
Les déclarations de l’ancien détenu mettent en exergue l’importance d’un dialogue transparent et constructif autour des conditions de détention. La DGAPR, tout en rejetant les accusations, rappelle également son engagement à assurer des conditions humaines et dignes aux détenus dans le cadre de leur réinsertion et du respect de leurs droits. Le suivi par des instances indépendantes comme le CNDH constitue un mécanisme essentiel pour garantir la transparence et la responsabilité au sein du système pénitentiaire.
Cette controverse souligne la nécessité pour les établissements pénitentiaires de continuer à communiquer de manière proactive sur les conditions de détention et les droits des détenus, tout en restant ouverts à toutes les remontées d’informations qui pourraient contribuer à l’amélioration continue des normes en milieu carcéral.