mardi, avril 15, 2025

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Portrait

François Bayrou présente un plan pour réduire le déficit à 3% du PIB d’ici 2029.


Une Vision Ambitieuse pour les Finances Publiques

Lors d’un événement consacré aux finances publiques, le Premier ministre a dévoilé les perspectives du déficit et de la dette jusqu’en 2029. Ce discours, prononcé ce mardi à Matignon, souligne la détermination du gouvernement à restaurer l’équilibre des comptes publics, un enjeu crucial dans un contexte économique complexe.

Des Engagements Clairs et Déterminés

Le Premier ministre, affirmant une position résolue, a rappelé que le déficit public, qui devrait atteindre 5,8 % du PIB en 2024, doit impérativement redescendre sous la barre des 3 % d’ici 2029. Contrairement aux idées reçues, il a précisé que cette cible n’est pas une simple estimation, mais bien une norme essentielle : « C’est le seuil à partir duquel la dette cesse d’augmenter ». Ce défi est d’autant plus audacieux compte tenu des réalités budgétaires européennes.

Une Trajectoire Audacieuse

Pour atteindre cet objectif, le Premier ministre a présenté une trajectoire qui devrait permettre d’atteindre un déficit de 2,8 % du PIB d’ici 2029. Cette stratégie implique de faire face à des défis majeurs, notamment un pic de la dette à 118,1 % du PIB en 2027 avant de revenir à 117,2 % en 2029. De plus, la cible de 2025 reste inchangée à 5,4 %, malgré les obstacles qui pourraient nécessiter des ajustements budgétaires significatifs.

Une Quête de Réduction des Dépenses

La tâche se corse à partir de 2026, où une baisse du déficit à 4,6 % du PIB est envisagée. Contrairement à son prédécesseur qui avait opéré une approche progressive, le Premier ministre doit relever un défi bien plus ambitieux avec une économie à réduire de 0,8 point. Le ministre de l’Économie a d’ores et déjà annoncé que 40 milliards d’euros devront être économisés en 2026, une exigence lourde de conséquences.

Une Stratégie sans Augmentation des Taxes

Face aux contraintes budgétaires, François Bayrou a précisé qu’une augmentation des prélèvements fiscaux est jugée « intenable ». Cela méne à une réflexion en profondeur sur les « grands choix » qui devront être formulés pour le projet de loi de finances 2026. Les décisions doivent être prises rapidement, avec un calendrier serré avant la mi-juillet.

Les Années à Venir : Adaptabilité et Croissance

En 2027, la lenteur de la réduction du déficit se poursuivra modérément avec un objectif de 4,1 % du PIB, et les prévisions deviennent plus serrées en 2028 avec une cible de 3,4 %, nécessitant une baisse significative de 0,7 point. Dans cette période, le gouvernement espère un regain de croissance et une augmentation de la consommation, propulsée par une baisse attendue de l’inflation. Cela résulte de l’influence des politiques monétaires de la Banque centrale européenne qui pourraient jouer en faveur du retour à une trajectoire économiquement favorable.

Une Réforme des Missions Publiques

Le Premier ministre a également exprimé sa confiance dans une réforme profonde des missions et budgets des administrations publiques. Cette refondation est considérée comme essentielle pour améliorer l’efficacité de l’action gouvernementale. Les fruits de ces réformes devraient, espère-t-il, commencer à se faire sentir d’ici à 2028.

En somme, avec des objectifs budgétaires ambitieux, le gouvernement se prépare à naviguer dans un environnement économique complexe en mettant l’accent sur des économies de dépenses et des réformes structurelles. Les prochaines années seront cruciales, et la réussite de cette stratégie dépendra de la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre ses cibles tout en stimulant la croissance.

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