dimanche, juin 8, 2025

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Portrait

Amélie Oudéa-Castéra seule prétendante à la présidence du CNOSF


Retrait de Didier Séminet : L’issue de la candidature au CNOSF

L’élection à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) prend un tournant inattendu. Didier Séminet, président de la Fédération française de baseball softball, a annoncé son retrait de la compétition, laissant ainsi Amélie Oudéa-Castéra comme seule candidate. Dans un message publié tôt le matin du 7 juin sur LinkedIn, Séminet a expliqué les raisons de sa décision, déplorant une "iniquité manifeste" entre les deux candidatures.

Les raisons du retrait

Séminet a évoqué des "conditions jugées légales" qui ont influencé son choix. Il a déclaré qu’il agissait avec un sens des responsabilités envers les valeurs du mouvement sportif. Son retrait s’inscrit dans un contexte où il avait initialement prévu de se mesurer à Cédric Gosse, président de la fédération de triathlon. Toutefois, la candidature d’Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des Sports, a modifié la dynamique, poussant Gosse à se ranger derrière elle.

Un contexte contesté

Le président de la Fédération française de baseball softball et ses partisans ont dénoncé une compétition déséquilibrée. Ils ont fait valoir que l’influence d’Oudéa-Castéra, qui a occupé des fonctions ministérielles jusqu’à une période récente, plaçait les autres candidats dans une position désavantageuse. Cette configuration soulève des questions sur l’équité du processus électoral.

Amélie Oudéa-Castéra a riposté en affirmant que sa candidature avait été validée par la Haute Autorité à la transparence de la vie publique (HATVP) et le comité de déontologie du CNOSF. Elle a précisé que ces institutions avaient donné leur feu vert sans réserves. Ajoutant à cela, elle était prête à publier une tribune de soutien signée par 60 fédérations, dont 25 olympiques, témoignant d’un large soutien pour sa candidature.

Les réactions des autres acteurs sportifs

La controverse autour de cette élection a pris de l’ampleur, notamment avec l’intervention de Denis Masseglia, président d’honneur du CNOSF. Dans une lettre destinée aux membres de l’assemblée générale, Masseglia a exprimé son étonnement face à la situation. Il a notamment souligné les implications possibles des relations passées d’Oudéa-Castéra avec certaines fédérations, remettant en question l’objectivité de son appel à voter. Il a même précisé qu’il y avait des risques de conflits d’intérêts, suscitant des interrogations quant à la transparence du processus.

Une candidature sans concurrence

Avec le retrait de Didier Séminet et le soutien appuyé dont bénéficie Amélie Oudéa-Castéra, le paysage électoral s’est radicalement modifié. Elle se retrouve désormais en position de force, avec une chance de succéder à David Lappartient, l’ancien président, lors de l’élection prévue le 19 juin. Sa victoire semble dès à présent acquise, ce qui amène à s’interroger sur la nature même de cette élection, qui pourrait être perçue comme trop facile compte tenu des circonstances.

Vers une future présidence

Amélie Oudéa-Castéra est désormais seule à briguer la présidence, un fait qui, malgré son statut, suscite des débats sur les implications de tels changements au sein du CNOSF. Les observateurs du mouvement sportif français5790 posent des questions sur la façon dont sa présidence pourrait influencer les relations entre les fédérations sportives et le gouvernement.

Le passage d’une ancienne ministre à une présidence de cet organe stratégique pour le sport national pourrait redéfinir les contours de la gouvernance sportive en France. Les conséquences de cette situation ne manqueront pas d’affecter le déroulement de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques à venir, où la capacité de coordination et de soutien des fédérations sera cruciale.

Un nouveau chapitre pour le CNOSF

Finalement, le retrait de Didier Séminet et le positionnement d’Amélie Oudéa-Castéra ouvrent un nouveau chapitre pour le CNOSF. Cet événement illustre non seulement les enjeux de pouvoir au sein du sport français, mais aussi les défis liés à la transparence et à l’éthique que les dirigeants actuels devront relever. La voie est aujourd’hui tracée pour Oudéa-Castéra, mais les attentes des fédérations et des athlètes seront élevées quant à sa capacité à diriger cette institution dans les années à venir.

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