Réunion du Conseil du gouvernement : Bilan et Perspectives
Le 13 mars, sous la direction d’Aziz Akhannouch, le Conseil du gouvernement s’est réuni pour aborder divers points cruciaux concernant le fonctionnement du pays. Une attention particulière a été portée à l’évaluation des interactions entre le gouvernement et le Parlement, à l’adoption de projets de décrets importants, ainsi qu’à l’examen d’accords internationaux et de nominations à des postes de responsabilité.
Un bilan positif des relations avec le Parlement
Dès le début de la séance, Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, a pris la parole pour partager un rapport complet sur la dynamique établie entre l’exécutif et le pouvoir législatif lors de la session parlementaire d’octobre 2024-2025. Son discours a souligné l’importance d’un dialogue constant et d’une coopération fructueuse entre les élus et le gouvernement, dans un souci d’efficacité et de transparence.
Sur le plan législatif, 36 lois ont été adoptées au cours de cette période. Le ministre a également révélé que le taux de réponse du gouvernement face aux questions écrites émanant des parlementaires a atteint un taux encourageant de 63,48 %. Cela témoigne d’une volonté claire d’engagement de l’exécutif à collaborer étroitement avec le Parlement.
Extension des zones industrielles pour dynamiser l’économie
Dans le domaine économique, le Conseil a approuvé deux importants projets de décrets visant à élargir des zones industrielles stratégiques. Le premier décret concerne la zone d’accélération industrielle de Kénitra, qui sera étendue sur 598,67 hectares. Ce projet, présenté par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, vise à répondre efficacement aux besoins croissants des investisseurs provenant de la région, en intégrant notamment la commune d’Ameur Seflia.
Le deuxième projet touche à la zone Tanger Tech, qui s’accroîtra sur 493,95 hectares, englobant les communes de Laaouama et Sebt Zinat. Ces initiatives visent à faire du Maroc un pôle industriel attractif, capable de stimuler les investissements et de renforcer sa compétitivité sur le marché global.
Accords internationaux : vers une coopération renforcée
Le Conseil a également examiné deux accords internationaux significatifs accompagnés d’un projet de loi correspondant. Le premier accord, signé avec le Bénin en février dernier, se concentre sur la collaboration dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture, en mettant l’accent sur la formation, la recherche et le développement des industries liées aux ressources maritimes. En parallèle, un autre accord a été établi avec l’Angola, cherchant à consolider les échanges académiques et scientifiques, notamment à travers la mobilité des enseignants-chercheurs et le partage des savoirs dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Nominations stratégiques au sein des institutions
Cette réunion du Conseil s’est conclu par l’annonce de plusieurs nominations à des positions clés dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, et de l’enseignement supérieur. Parmi les personnalités nommées, on retrouve Loubna Mansouri, maintenant directrice des systèmes d’information au ministère de l’Agriculture, et Ahmed El Alali, nouveau doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger. De même, Hassan Tabioui s’est vu attribuer le poste de doyen de la Faculté pluridisciplinaire de Taza.
D’autres nominations incluent Wafaa Chaker comme directrice de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, ainsi que Maârouf El Bekkay, doyen de la Faculté des sciences d’Oujda. Mustapha Mcharfi a été désigné doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Salé, et Leila Meziane a été nommée doyenne de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sik – Sidi Othmane. Enfin, Ahmed El Karimi occupera le poste de directeur de la formation et du développement des compétences, tandis qu’Hamid Benchrifa assumera la direction des relations avec la société civile.
Ces décisions soulignent une volonté manifeste d’élever le niveau de compétence au sein des institutions, tout en renforçant les capacités des différents secteurs afin de soutenir la dynamique de développement du pays.