« C’est une véritable épreuve. Je ne suis pas impliquée dans une organisation criminelle. » Ce mardi, Alina, 49 ans, vêtue d’un pull-over blanc et les cheveux en queue-de-cheval, a sollicité sa remise en liberté devant la cour d’appel de Paris. « Je n’ai reçu que 12 000 euros pour la location de mon appartement. Je ne savais pas que c’était interdit. Aujourd’hui, je le déplore. J’ai toujours gagné ma vie dignement à Monaco. »
Selon les recommandations de l’avocat général, sa détention a été prolongée afin d’éviter tout contact avec des membres d’un réseau criminel actif en Russie. « Son téléphone doit encore être analysé, » précise-t-il. « Il est impossible de lui faire confiance lorsqu’elle déclare qu’elle ne tentera pas de fuir. »