Nicolas Sarkozy s’est fermement défendu lors de son procès à Paris, affirmant qu’aucune forme de corruption ne pouvait être associée à sa campagne. « Vous ne retrouverez jamais un centime libyen dans ma campagne », a-t-il déclaré, soulignant son engagement de répondre à toutes les questions au cours de cette audience prolongée.
L’ancien président, qui est jugé avec plusieurs coaccusés pour des allégations de financement illégal de sa campagne de 2007 par le régime de Kadhafi, a évoqué ses dix années de calomnies, ses gardes à vue et les longues heures d’interrogatoire. Face à cela, il a insisté sur le fait qu’aucune preuve tangible n’avait été trouvée à son encontre.
Sarkozy a affirmé catégoriquement : « L’argent de la corruption est le grand absent de ce procès, car il n’y a pas eu de corruption du candidat ». Actuellement, il risque de lourdes peines, y compris jusqu’à dix ans d’emprisonnement, une amende significative et une inéligibilité temporaire.
Il a également mentionné qu’il n’avait pas de comptes à régler avec l’institution judiciaire, même s’il a souvent critiqué les magistrats dans le cadre des nombreuses affaires le concernant. Sa défense semble résolue à maintenir qu’il est innocent face aux accusations qui pèsent sur lui.