Fréquentation du Mont-Saint-Michel : une baisse notée en 2024
La fréquentation du Mont-Saint-Michel a enregistré une diminution de 4,9% par rapport à l’année précédente, revenant ainsi à son niveau de 2022.
Détails sur la fréquentation
En 2024, plus de 2,7 millions de visiteurs ont exploré cet emblématique site français. Cette baisse de près de 5% par rapport à l’année précédente est principalement attribuée aux conditions météorologiques défavorables et aux impacts des Jeux Olympiques de Paris. L’abbaye, qui trône au sommet de cet îlot rocheux, a accueilli 1,48 million de visiteurs l’an dernier, selon l’établissement public en charge du monument.
Les raisons de cette baisse
Le Centre des Monuments Nationaux (CMN) gère l’abbaye et souligne que la fréquence réduite des visites peut être liée à plusieurs facteurs externes. Les conditions climatiques, notamment pendant les périodes de Pâques et durant le mois de juillet, ainsi que l’effet des JO, ont influencé la fréquentation. Les responsables de l’établissement ont noté que l’événement olympique a eu un impact significatif sur la fréquentation des sites historiques en France, en particulier à Paris.
Mesures et nouvelles stratégies
Pour contrer cette baisse, une stratégie visant à lisser le flux de visiteurs a été mise en place. Cette approche inclut des réservations obligatoires pour le stationnement, des annonces sur les routes principales et des événements organisés hors saison. Les résultats de décembre 2024 montrent un bond de 11% des visiteurs, atteignant 110.000, par rapport à 100.000 l’année précédente. L’abbaye et ses dépendances sont classées monuments historiques depuis 1862, et le Mont-Saint-Michel fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.
Histoire et travaux d’envergure
D’après la légende, Saint-Aubert, évêque d’Avranches, a fondé sur le Mont le premier sanctuaire en 709 après avoir reçu plusieurs visions de l’archange Michel. Face à des problèmes d’ensablement, le Mont-Saint-Michel a bénéficié, entre 2005 et 2015, de travaux colossaux pour retrouver son statut d’île. Aujourd’hui, cet îlot culminant à 92 mètres et mesurant plus de 900 mètres de circonférence est partiellement entouré par la Manche, pendant 50 à 90 jours par an, en fonction des marées.