Critique de la Décision de Meta par le Ministre Sidonio Palmeira
Fraîchement nommé ministre de la Communication du gouvernement brésilien, Sidonio Palmeira a exprimé son mécontentement face à la décision de Meta (incluant **Facebook** et **Instagram**) de remplacer la vérification professionnelle par des notes attribuées par la communauté.
Une décision contestée
Cette décision a été qualifiée de « mauvaise pour la démocratie » par Sidonio Palmeira. Il a souligné que cela nuit au « contrôle de la prolifération du discours de haine et de la désinformation ». De plus, le parquet fédéral de Sao Paulo a donné un délai de 30 jours à Meta pour clarifier si cette décision s’appliquera également au Brésil. La responsabilité des réseaux sociaux est un enjeu crucial dans le pays, notamment après la suspension de la plateforme X, qui a été imposée par la Cour suprême pour non-respect des décisions judiciaires concernant la désinformation.
Appel à une régulation des réseaux sociaux
Sidonio Palmeira a insisté sur la nécessité de réguler les réseaux sociaux afin de garantir un environnement sûr. « Ce contrôle est nécessaire, il faut que les réseaux sociaux soient régulés, comme c’est le cas en Europe », a-t-il déclaré. En tant qu’ancien publicitaire ayant contribué à la campagne électorale de Luiz Inacio Lula da Silva, il s’engage à défendre ces principes alors que le STF a entamé des discussions sur la régulation des réseaux sociaux.
La lutte contre la désinformation
Lors d’une cérémonie en « défense de la démocratie », le président Lula a également abordé la question de la désinformation. Il a exprimé que bien qu’ils défendent la liberté d’expression, ils ne toléreront pas les discours de haine ni la désinformation qui mettent en péril la vie des citoyens et incitent à la violence.
Réactions aux commentaires de Zuckerberg
Dans le cadre de ces discussions, Mark Zuckerberg a soulevé la question des « tribunaux secrets en Amérique latine », qui auraient le pouvoir de demander la suppression de contenus sur les plateformes digitales. La réaction de Joao Brant, secrétaire des politiques numériques, a été immédiate, accusant Zuckerberg de tenter de favoriser les intérêts de l’ancien président américain Donald Trump. Par ailleurs, l’AFP collabore avec Facebook à un programme de fact-checking qui inclut divers médias au Brésil pour garantir la véracité des informations diffusées sur les différentes plateformes.