Rencontres Diplomatiques à Washington : La Délégation des Provinces du Sud du Maroc à l’Honneur
Une délégation venue des provinces du Sud du Maroc a récemment eu l’opportunité d’engager un dialogue constructif à Washington, en rencontrant divers acteurs politiques, académiques et de la société civile américaine. Cet événement s’est inscrit dans le cadre du « National Prayer Breakfast », une manifestation annuelle regroupant des figures influentes du pays, y compris des dirigeants politiques et religieux, sous la présidence du Président en fonction.
Mise en lumière des défis et enjeux du Sahara marocain
Durant leur visite, les membres de la délégation ont procédé à des échanges enrichissants sur la question du Sahara marocain, présentant des arguments fondés sur des éléments historiques, diplomatiques et juridiques. Leur objectif principal a été de déconstruire les arguments souvent fallacieux des opposants à l’intégrité territoriale du Maroc. Ils ont eu l’opportunité de plaider en faveur d’une reconnaissance internationale plus solide des réalités du terrain, étayant leurs propos avec des faits et des témoignages pertinents.
La délégation était pilotée par le professeur Mohamed Ahmed Gain, expert en consolidation de la paix, accompagné de Khadija Zaoui, militante associative. Ils ont également été rejoints par des membres de l’ONG « Teach the Children International », qui ont chacun joué un rôle crucial dans ce discours.
Échanges avec les décideurs politiques américains
Au sein de la Chambre des représentants et du Sénat, la délégation a eu des discussions frutices avec plusieurs parlementaires. Ces échanges ont porté sur les progrès réalisés dans le développement socio-économique des provinces du Sud et sur le rôle de ces régions dans la stabilité régionale. Les membres de la délégation ont également insisté sur l’engagement du Maroc à trouver une solution pragmatique et réaliste à la question du Sahara, notamment par le biais d’un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, qui a rassemblé un soutien international croissant.
Dialogue académique et sensibilisation
Un séminaire à l’Université de Georgetown a permis à la délégation de s’adresser à un public académique composé d’étudiants et d’universitaires. Ils ont rappelé les bases solides qui soutiennent la revendication marocaine sur le Sahara, débattant de l’importance d’un discours fondé sur des données probantes et historiques. L’ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, a également pris la parole, soulignant l’importance d’un débat universitaire rigoureux qui s’appuie sur des faits avérés.
Les interventions du professeur Gain, dont les racines se trouvent dans les provinces du Sud, ont permis de mettre en lumière des réalités troublantes. Son discours, ainsi que les interventions de militantes américaines, ont révélé les violations des droits humains persistantes dans les camps de Tindouf, dénonçant les conditions de vie inhumaines auxquelles les populations sont confrontées sous le régime du « polisario ».
Intérêts stratégiques et soutien au plan d’autonomie
Des rencontres ont également eu lieu avec des élus américains, issus des deux principaux partis et œuvrant dans des commissions clés traitant des questions diplomatiques et sécuritaires. Ces interactions ont démontré un intérêt marqué pour la situation au Sahara. Les élus ont salué la volonté du Maroc, sous la conduite du Roi Mohammed VI, de rechercher une solution définitive à cette problématique régionale et ont confirmé leur appui au plan d’autonomie proposé.
La reconnaissance par les États-Unis de l’intégrité territoriale marocaine a été présentée comme un élément moteur pour la paix et le développement dans le Maghreb. Des discussions ont évoqué les opportunités d’approfondir le partenariat stratégique entre les États-Unis et le Maroc, promettant de renforcer les liens bilatéraux dans divers domaines.
Cette série de rencontres à Washington témoigne de l’engagement continu du Maroc dans ses efforts pour défendre sa souveraineté et promouvoir un dialogue constructif sur les questions de sécurité et de développement dans ses provinces du Sud, tout en œuvrant pour une stabilité régionale durable.
