La collaboration inattendue entre un conservateur et un libertarien connaît un engouement considérable, semblable à une romance estivale. À Mar-a-Lago, résidence de Donald Trump en Floride, la tension est palpable. Avant même la cérémonie d’investiture prévue pour le 20 janvier, cet endroit est devenu une sorte de prolongement de la Maison-Blanche. On y observe un mélange étonnant entre affaires, technologie et politique, sans aucune réserve.
L’approche « America First » de Trump a rencontré un écho favorable auprès d’une partie des électeurs américains. Cependant, elle soulève également des préoccupations légitimes au-delà des frontières, notamment en raison des risques d’ingérence étrangère et des perturbations géopolitiques imminentes. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, n’a pas hésité à critiquer Elon Musk, l’accusant d’attaquer directement les institutions et de semer la discorde.
Derrière cette dynamique provocante, une question importante se pose : le projet politique de Trump et l’immense pouvoir qui l’accompagne peuvent-ils coexister avec les valeurs démocratiques ? Il est une chose de vouloir apporter des changements, mais il en est une autre de provoquer le désordre de manière délibérée.