Situation Épidémiologique de la Rougeole en Milieu Pénitentiaire
Contexte Épidémique
La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a signalé la présence de 47 cas de rougeole parmi les détenus dans plusieurs établissements pénitentiaires. Cette information a été publiée dans un communiqué officiel, qui indique également les mesures prises pour gérer cette situation préoccupante.
Détails des Cas Recensés
Parmi les 47 cas identifiés, 7 ont été déclarés rétablis après avoir suivi le protocole de traitement recommandé. Actuellement, 40 cas restent actifs, dont 38 sont en isolement médical et 2 reçoivent des soins dans un hôpital.
Les prisons les plus touchées par cette épidémie incluent :
- Prison locale de Tanger 2 : 15 cas en isolement et un détenu hospitalisé.
- Prison de Mohammedia : 9 cas signalés.
- Ain Borja : 6 cas en isolement, avec un détenu hospitalisé.
- D’autres cas ont été rapportés dans des établissements tels que la prison centrale de Kénitra et à Bourkayz à Fès, ainsi que à Bouaarfa, Kelaat Sraghna, Benslimane et Tétouan, chacun ayant un cas.
Impact sur le Personnel Pénitentiaire
La situation ne touche pas uniquement les détenus, cinq employés du service pénitentiaire ont également contracté la rougeole, avec un cas déjà guéri. Les autres employés suivront le protocole sanitaire en vigueur pour assurer leur rétablissement.
Mesures de Vaccination et Prévention
En réponse à cette crise sanitaire, la DGAPR a initié un programme de vaccination volontaire en collaboration avec le ministère de la santé. Environ 3.788 détenus et 84 employés ont reçu le vaccin, grâce à l’intervention des équipes des directions régionales de la santé et de la protection sociale.
Engagement Renforcé de la DGAPR
Face à ces développements préoccupants, la DGAPR a réaffirmé son engagement à intensifier les efforts de prévention et à limiter la propagation de la rougeole au sein des établissements carcéraux. Tous les établissements pénitentiaires sont invités à renforcer les mesures de contrôle et à sensibiliser les détenus, en suivant les recommandations formulées dans une note circulaire et en collaboration étroite avec les autorités sanitaires.