Les avocats de l’influenceur algérien Boualem N., également connu sous le nom de Jean-Baptiste Mousset et Émilie Brun, ont pris la parole ce vendredi après-midi, suite à l’expulsion ratée de leur client vers l’Algérie. Boualem N., qui vit en France depuis environ quinze ans et n’a commis aucune infraction durant cette période, est accusé par le ministère de l’Intérieur d’avoir proféré des propos violents sur TikTok, ce qui a mené à son placement en centre de rétention administrative.
Me Jean-Baptiste Mousset a défendu son client en affirmant que les paroles diffusées avaient été mal interprétées, évoquant des traductions inexactes. Il a ajouté que l’enquête avait écarté toute accusation d’incitation au meurtre ou de comportement antisémite.
Cependant, Boualem N. a exprimé des regrets concernant certaines de ses déclarations, reconnaissant qu’il avait peut-être dépassé les limites. Ses avocats ont souligné que leur client a droit à une explication et à un procès équitable.
Concernant son expulsion, Me Mousset critique les décisions administratives qu’il juge discutables, remettant en question l’urgence qui a justifié cette mesure. Selon lui, Boualem N. se sent déchiré entre deux pays et est perturbé par la situation. Il a également exprimé des craintes sur de nouvelles tentatives d’expulsion vers l’Algérie, son client ayant de nouveau été placé en centre de rétention à son retour d’Algérie.
Les avocats ont fait part de leur étonnement face au refus de l’Algérie de l’accueillir, indiquant que la seule justification fournie était une interdiction d’entrée sur le territoire algérien. Me Émilie Brun a suggéré qu’il aurait été pertinent de vérifier au préalable l’acceptation par l’Algérie. Pour l’instant, le ministère de l’Intérieur français maintient que seule l’Algérie détient les raisons légales ayant conduit à cette situation.
