vendredi, mai 9, 2025

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Fluctuations pétrolières : Entre appréhensions sur l’approvisionnement et incertitudes concernant la demande


Stabilité des prix du **pétrole**

Les prix du **pétrole** se stabilisent mercredi, confrontés aux inquiétudes concernant l’approvisionnement en provenance de la Russie et de l’Iran, en raison de potentielles nouvelles sanctions occidentales, tout en tenant compte des perspectives pessimistes sur la demande mondiale. Aux environs de 11H45 GMT (12H45 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, progresse de 0,22% à 77,22 dollars, après avoir atteint 77,89 dollars, un sommet depuis mi-octobre 2024, soit près de trois mois. Son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente légèrement de 0,46% à 74,59 dollars.

Facteurs influençant les prix du **pétrole**

Les deux références du brut profitent d’«inquiétudes concernant le resserrement de l’offre de **pétrole** russe et iranien en raison de l’escalade des sanctions occidentales», selon John Plassard, analyste chez Mirabaud. En outre, les prix sont soutenus par des attentes quant à une «reprise de l’économie chinoise grâce aux mesures de relance», et un potentiel «soutien concomitant à la demande de matières premières», ajoute Kieran Tompkins de Capital Economics.

Perspectives de la demande mondiale de **pétrole**

Cependant, l’analyste anticipe que cette hausse pourrait être «de courte durée», face à des «vents contraires» liés aux attentes pessimistes sur «la croissance de la demande mondiale de **pétrole**». Ces situations pourraient dissuader les huit membres de l’Organisation des pays exportateurs de **pétrole** et ses alliés (Opep+), tels que l’Arabie saoudite et la Russie, de réintroduire progressivement 2,2 millions de barils par jour, initialement prévue pour avril.

Status des stocks de **pétrole** aux États-Unis

De plus, l’American Petroleum Institute (API) a évalué que les stocks américains de brut avaient chuté de 4,02 millions de barils la semaine précédente. Toutefois, cette baisse inattendue a été «plus que compensée» par une augmentation des réserves d’essence de plus de 7,33 millions de barils, selon Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Données à venir et impact de la situation géopolitique

Les chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), attendus mercredi, sont généralement considérés comme plus fiables. Par ailleurs, l’armée ukrainienne a déclaré mercredi avoir frappé pendant la nuit un site pétrolier en Russie, situé à 500 kilomètres de la frontière, qui approvisionne l’aviation militaire russe menant des bombardements en Ukraine.

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