L’abandon du délai de carence dans la fonction publique
Récemment annoncé, le projet concernant l’absentéisme des agents de la fonction publique a connu un tournant important. Le premier ministre a déclaré l’abandon de l’allongement du délai de carence de **un** à **trois jours** en cas d’arrêt maladie des agents. Cette décision répond à une demande de la gauche, en pleine préparation d’une motion de censure.
Contexte de la décision
Lors de l’examen du projet de budget pour 2025, le premier ministre a précisé dans un courrier destiné aux présidents des groupes parlementaires socialistes que **«le gouvernement confirmera […] l’abandon de l’ajout de deux jours de carence pour les agents publics»**. Cette annonce marque la fin d’une proposition qui avait été au cœur des préoccupations sur l’absentéisme dans la fonction publique.
Les intentions initiales du gouvernement
En octobre dernier, alors ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian avait mis en avant la nécessité de lutter contre l’absentéisme. Parmi les mesures envisagées, figurait l’augmentation du nombre de jours de carence à **trois**. Ce changement visait à aligner le régime de la fonction publique sur celui du secteur privé.
Justifications et réactions
Kasbarian avait souligné que l’introduction d’un jour de carence en 2018 avait permis de diminuer la fréquence et le nombre d’arrêts maladie. Toutefois, cette proposition avait suscité de vives réactions chez les agents et leurs représentants, qui craignaient des sanctions supplémentaires. Suite à cette controverse, son successeur, Laurent Marcangeli, a cherché à apaiser les tensions avec les syndicats de la fonction publique.
Conclusion
Ce revirement montre l’importance du dialogue entre le gouvernement et les agents publics. La question de **l’absentéisme** reste donc au cœur des préoccupations, avec une attention particulière sur les mesures qui pourraient être mises en place à l’avenir.
Plus d’informations à venir.