Mobilisation des Éducateurs marocains en faveur du peuple palestinien
La situation tragique du peuple palestinien, particulièrement à Gaza et en Cisjordanie, a suscité une réaction forte au sein du secteur éducatif au Maroc. La Fédération nationale des fonctionnaires de l’éducation, affiliée à l’Union nationale des travailleurs du Maroc (UNTM), a décidé de mener une grève pour exprimer sa solidarité avec les victimes de cette violence. Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’une dénonciation claire des atrocités subies par cette population.
Un acte de solidarité face à la violence
La Fédération a annoncé que cette grève, prévue pour le 7 avril 2025, vise à marquer la colère face à la guerre menée par l’État israélien. Les membres de cette organisation revendiquent leur droit d’exprimer leur indignation face à la souffrance des enfants et des familles qui vivent des moments de terreur et de douleur. Ce mouvement tient également compte de la Journée de l’Enfant Palestinien, célébrée annuellement en avril, moment propice pour rappeler la lutte des enfants palestiniens.
Unité au-delà des affiliations
La décision de grève a été prise lors d’une réunion de la commission administrative élargie de la Fédération. Les éducateurs sont appelés à s’unir au-delà de leurs appartenances politiques ou syndicales pour dénoncer les crimes de guerre qui, selon le communiqué, portent gravement atteinte aux droits des plus vulnérables. Il s’agit d’un appel à la conscience collective face à des violations des droits humains qui semblent ignorer toutes les conventions internationales.
Le sort tragique des enfants palestiniens
Les enseignants, conscients de leur rôle essentiel dans la formation des nouvelles générations, sont particulièrement touchés par les récits de souffrance qui proviennent de Palestine. Ils soulignent que la catastrophe humanitaire qui frappe les enfants palestiniens nécessite une réponse humanitaire urgente de la part des travailleurs de l’éducation au Maroc.
La Fédération met en avant des statistiques alarmantes, affirmant que plus de 60 % des victimes de ce conflit sont des enfants et des femmes. Le nombre de civils palestiniens tués s’élèverait à 50.021, dont près de 18.000 enfants, une situation qui interpelle l’humanité. Ces chiffres illustrent le désastre humain vécue sur le terrain : des nourrissons, des enfants en bas âge, et même des jeunes mourant de froid ou de faim dans les zones déplacées.
Un appel à la prise de conscience
La Fédération indique qu’au mercredi 7 avril, en raison de l’intensité de la guerre, un total de 113.274 personnes a été blessé. Les enfants et les femmes représentent une proportion inquiétante de ces victimes. Par ailleurs, le nombre de disparus continue d’augmenter, soulignant l’ampleur de cette tragédie.
En Cisjordanie, la situation n’est pas meilleure. Les rapports indiquent que 923 personnes ont trouvé la mort depuis le début des hostilités, dont 188 enfants. La violence est telle que plus de 1.000 jeunes ont été arrêtés, une action qui va à l’encontre des droits fondamentaux des enfants, dénoncée par la Fédération comme une grave violation des conventions internationales.
Une voix pour la justice
La Fédération nationale des fonctionnaires de l’éducation ne se contente pas d’être témoin de cette tragédie, elle appelle également à une prise de conscience auprès de la communauté internationale. L’indifférence devant ces réalités est jugée inacceptable, et les éducateurs marocains affirment qu’il est de leur devoir de prendre position. Ils revendiquent que les droits de l’homme doivent primer sur les conflits politiques et que chaque voix compte dans la lutte pour la justice.
Cette mobilisation souligne la nécessité d’une solidarité internationale et d’un engagement collectif face à l’inacceptable. Les enseignants marocains, par leur grève, veulent incarner cette résistance et apporter leur soutien à ceux qui souffrent en Palestine.
