Une scène violente s’est récemment déroulée dans un établissement scolaire. Une élève, visiblement en colère après une remarque de sa professeure sur son attitude en classe, s’est précipitée sur elle. Elle lui a tiré les cheveux et lui a porté plusieurs coups de pied et de poing, tout en proférant des insultes, dont des menaces explicites. Les autorités académiques de Créteil ont confirmé que la victime avait subi de nombreux coups, sans fournir davantage de détails.
Une enquête a été ouverte, menée par le commissariat de Créteil sous la supervision du parquet de Paris. Selon des sources proches du dossier, la situation est d’autant plus complexe que la victime et la suspecte sont toutes deux mineures vivant dans la même zone. À ce jour, il n’est pas clair si l’élève impliquée a été interrogée par les enquêteurs.
Intervention d’autres adultes
Les circonstances de l’altercation demeurent floues, mais il semble qu’un commentaire de la professeure concernant le comportement de l’élève ait déclenché cette réaction violente. Alertés par les cris, un membre du personnel éducatif et un surveillant se sont précipités dans la classe, aidés par d’autres élèves, pour mettre fin à cette agression.
Les deux jeunes ont rapidement été dirigés vers le bureau de la directrice de l’établissement, cependant, l’élève a réussi à s’échapper. La professeure, souffrant de douleurs abdominales, a été prise en charge par un professionnel de la santé. Selon l’académie de Créteil, elle n’a pas pu reprendre les cours. En outre, le recteur de l’académie a exprimé sa vive condamnation des faits et a apporté son soutien total à la victime, se rendant même auprès d’elle.
Un climat de tranquillité troublé
L’académie de Créteil a également indiqué qu’elle avait engagé des mesures de protection juridique pour l’enseignante et qu’elle restait en contact direct avec elle. À ce stade, celle-ci n’avait pas encore reçu de soins médicaux dans une unité spécialisée.
Aux abords de l’établissement, décrit par certains élèves comme « calme et plutôt petit », la nouvelle de l’incident a rapidement circulé. Une lycéenne, remarquée par la police en patrouille, a affirmé qu’ils venaient juste de l’apprendre et que le quartier était généralement tranquille.
Un jeune homme présent a confirmé le caractère habituellement calme de l’établissement, mais a aussi mentionné qu’un autre incident s’était produit la veille, où un élève avait utilisé du gaz lacrymogène dans une salle de classe. Pour lui, c’était une erreur, mais pas une agression à proprement parler. Concernant l’élève impliquée dans l’altercation, l’académie a annoncé que des mesures conservatoires avaient été prises et qu’elle serait convoquée prochainement devant un conseil de discipline.
