Réduction du taux directeur : Un choix inattendu
Dans un contexte de taux de chômage élevé, BAM s’attaque aussi à la problématique de l’emploi. L’institution a ainsi annoncé un nouveau programme destiné à faciliter le financement bancaire des très petites entreprises (TPE), en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc et le Groupement professionnel des Banques du Maroc.
Facteurs influençant la réduction du taux directeur
Deuxièmement, le gouvernement maintient un fort engagement en matière d’équilibre budgétaire. Après un déficit budgétaire en recul, la tendance devrait se poursuivre grâce à une programmation triennale solide, présentée au Fonds monétaire international lors de la demande de ligne de crédit modulable. La loi organique des finances vient renforcer cet engagement en vue de consolider la soutenabilité budgétaire.
Enfin, les réserves de change continuent de croître, pouvant atteindre 391,8 milliards de dirhams d’ici 2025 et 408 milliards en 2026. Cela traduit une couverture d’importations de biens et de services de près de cinq mois. De plus, le secteur des exportations pourrait bénéficier d’une baisse des prix pétroliers, facilitant ainsi une amélioration de la balance des paiements. La dynamique positive des recettes touristiques et les transferts des Marocains vivant à l’étranger contribuent également à ce regain de vigueur économique.
Soutien à l’économie par une politique monétaire accommodante
Jouahri a déclaré que ces paramètres, en particulier la préservation de la stabilité des prix, lui offrent la latitude nécessaire pour adopter une politique monétaire favorable à la croissance et à l’emploi. La Banque centrale assure l’accès à la liquidité pour les banques, garantissant ainsi un financement fluide pour les entreprises. Cet engagement envers une politique accommodante demeure crucial pour l’activité économique.
Rencontres inter-institutionnelles pour soutenir les TPE
Une réunion récente avec les banques a mis en avant leur engagement envers les TPE. Un nouvel échange est prévu avec Tamwilcom pour amélioré les conditions de crédit et renforcer les garanties disponibles. Dans les mois à venir, BAM planifie également une rencontre avec la CGEM et le secteur bancaire pour identifier les obstacles au financement des TPE et développer des solutions concrètes, visant à booster l’écosystème productif.
Jouahri a de plus annoncé des ajustements au programme «Intelaka», afin de mieux correspondre aux réalités économiques actuelles et d’intensifier l’accompagnement des TPE tout au long de leur cycle de vie.
Encourager l’entrepreneuriat pour lutter contre le chômage
Le développement de l’entrepreneuriat est perçu comme un levier essentiel pour la réduction du chômage, en particulier chez les jeunes. Jouahri insiste sur l’importance d’améliorer la qualité de l’éducation et les programmes de formation professionnelle pour mieux préparer les jeunes au marché du travail et stimuler leur esprit entrepreneurial.
Relancer le crédit bancaire pour soutenir l’économie
Progrès vers une monnaie digitale et inclusion financière
Gestion des créances en souffrance et vigilance renforcée
Une approche proactive est adoptée, comprenant des stress tests pour évaluer la santé financière des établissements bancaires et garantir des pratiques prudentes.