Nouvel épisode dans l’affaire de Samir au début de l’année 2025
En ce début d’année, la Confédération Démocratique du Travail (CDT) réaffirme son engagement envers la raffinerie Samir, lors d’une réunion tenue le 31 décembre à Mohammedia. Les syndicats ont fait le point sur la situation préoccupante et exigent une solution rapide pour la sauvegarde de la raffinerie avant qu’il ne soit trop tard.
L’affaire de Samir, qui semble ressembler à une saga sans fin, revient sur le devant de la scène. Lors d’une assemblée générale, les membres de la CDT ont rouvert ce dossier « épineux ». Ils expriment leur détermination face aux conséquences néfastes de l’arrêt de la production depuis août 2015, suite à la mise en liquidation judiciaire. Cette situation a engendré des pertes considérables, affecté les conditions de vie des employés et des retraités, et a eu des répercussions négatives sur le développement local.
Les syndicalistes ont réitéré leur désir de relancer le raffinage du pétrole à la raffinerie de Mohammedia sans attendre davantage. Ils soulignent que toutes les justifications du gouvernement pour ne pas intervenir sont désormais dépassées, surtout avec la fin de la procédure d’arbitrage international. Ils appellent donc le gouvernement marocain à adopter une approche proactive pour relancer la production, envisageant notamment la cession avec un remboursement des dettes envers l’État.
Dans un contexte où les prix des carburants fluctuent considérablement, une reprise du raffinage local pourrait représenter une solution efficace, renforçant ainsi la souveraineté nationale face à une réalité internationale instable. Les membres de la CDT insistent sur l’importance de redémarrer le secteur du raffinage au Maroc, de relier la raffinerie au réseau de gaz naturel et de développer l’industrie pétrochimique afin de récupérer les pertes dues à l’interruption des activités de raffinage.
Les employés de l’entreprise ont été particulièrement touchés par cette suspension. Le communiqué syndical souligne l’importance de valoriser les compétences humaines dans l’industrie pétrolière. Cela nécessite une attention particulière à la situation des employés et des retraités de Samir, avec des régularisations de leurs cotisations de retraite, le versement de leurs droits, et le respect des accords collectifs en vigueur. Le rétablissement des paiements de salaires réguliers et le maintien de la stabilité interne de l’entreprise sont également jugés cruciaux.
Enfin, la CDT reste résolue face aux tentatives de manipulation. Ils affirment leur volonté de promouvoir toutes les actions nécessaires pour défendre Samir, protéger ses intérêts et préserver les droits des travailleurs. Le syndicat appelle ainsi à un soutien collectif pour revitaliser le secteur du raffinage au Maroc, renforcer la souveraineté énergétique du pays et lutter contre les abus liés à la hausse des prix des carburants.
