dimanche, avril 20, 2025

Nos Articles à lire

Portrait

L’Algérie, en quête incessante des biens du Maroc


Une appropriation culturelle en question

L’Algérie semble avoir une tendance à revendiquer des éléments du patrimoine marocain. Suite à plusieurs tentatives infructueuses d’accaparer des symboles culturels tels que le caftan et le zellige, le pays a récemment frappé fort en incluant le célèbre Ksar d’Aït Ben Haddou dans une vidéo de son ministère de la Défense. Ce monument emblématique du Maroc, qui figure au patrimoine mondial de l’UNESCO, a été présenté comme un trésor algérien, provoquant une vive indignation parmi les citoyens marocains.

Le Ksar d’Aït Ben Haddou : un symbole national

Le Ksar d’Aït Ben Haddou, se trouvant près de la ville de Ouarzazate, est bien plus qu’un simple site touristique. Cette structure en terre battue, avec ses ruelles sinueuses et son architecture traditionnelle pré-saharienne, attire chaque année une multitude de visiteurs et de cinéastes. Il incarne l’héritage culturel et historique du Maroc, rendant son appropriation par une autre nation d’autant plus choquante pour les Marocains.

La vidéo diffusée sur X (précédemment Twitter) n’a pas tardé à susciter des réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont exprimé leur mécontentement face à cette appropriation manifeste, assimilant cette démarche à une plaisanterie mal placée. Pour les intervenants, la visée d’Alger semble être une tentative désespérée de se bâtir une identité culturelle à travers des éléments étrangers.

Une reconnaissance troublante des richesses culturelles algériennes

Cette situation soulève diverses questions sur la perception de l’héritage culturel en Algérie. Pourquoi un pays ressentirait-il le besoin de détourner un monument si symbolique d’un autre pays ? S’agit-il d’un manque de confiance en la richesse culturelle propre à l’Algérie ? Ces questionnements révèlent une complexité dans la manière dont les deux nations appréhendent leur patrimoine respectif.

Il n’est pas rare que des éléments du patrimoine marocain soient revendiqués comme algériens. Ce phénomène d’appropriation culturelle ne se limite pas au Ksar d’Aït Ben Haddou. En décembre dernier, l’Algérie avait déjà suscité la controverse en intégrant une image du caftan marocain dans un dossier traitant du patrimoine vestimentaire algérien. Cette action a été vivement critiquée par l’ambassadeur marocain auprès de l’UNESCO.

La réaction du Maroc face aux allégations algériennes

La réaction à cette appropriation du patrimoine marocain ne s’est pas fait attendre. L’ambassadeur marocain a promptement contesté cette intrigue, alertant le Comité intergouvernemental de l’UNESCO. La délégation marocaine a alors présenté des preuves irréfutables démontrant que l’image en question représentait un authentique caftan marocain, ce qui a permis d’éviter cette tentative d’appropriation.

Le Comité a pris la décision de répondre aux objections marocaines, en retirant l’image litigieuse du dossier algérien. Cet épisode représente une petite victoire pour le Maroc et révèle l’importance d’une vigilance permanente autour des questions de patrimoine culturel, qui touchent à l’identité nationale des peuples.

Patrimoine partagé ou contrefait ?

Il est crucial de débattre non seulement des enjeux politiques autour de ces revendications, mais également d’explorer ce qu’elles pourraient signifier pour l’avenir des relations entre les deux pays. Alors que les échanges culturels peuvent être source d’enrichissement mutuel, la déformation de l’histoire et de l’identité d’un pays par un autre peut créer des tensions et une méfiance durable.

En définitive, la question de l’appropriation culturelle souligne l’importance de la reconnaissance et de la valorisation des légacies respectives. La préservation de l’intégrité du patrimoine culturel doit se faire dans un esprit de respect réciproque, où chaque nation se consacre à défendre et promouvoir ses propres richesses sans chercher à les attribuer mensongèrement à autrui. Les leçons de ces incidents doivent encourager un dialogue plus ouvert entre les nations, afin de favoriser une coexistence pacifique et un partage authentique des cultures.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Popular Articles