Miguel Ángel Rodríguez Mackay et la Souveraineté du Maroc sur le Sahara
Ancien ministre des Affaires étrangères du Pérou, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, s’est récemment exprimé sur la question de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. En tant qu’avocat et défenseur du droit international, il a réitéré sa position : le Sahara appartient indiscutablement au Maroc.
Une Position Fondée sur le Droit International
Dans un article publié sur la plateforme Expreso, l’ancien chef de la diplomatie péruvienne a mis en avant des arguments basés sur le droit international pour justifier l’appartenance du Sahara au Maroc. Il a rappelé que la Charte des Nations Unies de 1945 donne aux États le droit de défendre leur territoire contre toute agression extérieure. Selon lui, cette disposition confère au Maroc le droit d’assurer la sécurité de ses régions du sud, y compris le Sahara.
Rodríguez Mackay a déclaré avec force : « En aucun cas, l’intégrité territoriale d’un État n’est négociable. » Il a souligné que, selon le droit international, les frontières du Maroc incluent inévitablement le Sahara occidental, en faisant appel à des principes géopolitiques et historiques.
L’Approche Géopolitique du Maroc
Il a ajouté que la position du Maroc vis-à-vis de son intégrité territoriale repose sur une réalité géographique incontournable, avec la Mauritanie en tant que voisin au sud. Miguel Ángel a précisé que la manière dont un pays perçoit sa géographie constitue la base de son intérêt national. Pour lui, la relation entre le territoire et l’histoire est essentielle à la vision du Maroc comme un État solide sur la scène internationale.
Rodríguez Mackay a également évoqué la résolution 1514 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1960, qui a marqué l’affirmation de la souveraineté nationale. Selon lui, toute tentative de compromettre l’unité nationale d’un pays est incompatible avec les buts et principes énoncés par la Charte des Nations Unies.
Proposition de l’Autonomie : Une Solution Administrative
Concernant la solution d’autonomie proposée par le Maroc en 2007, l’ancien ministre a souligné qu’il ne s’agit pas d’une initiative politique mais d’une démarche administrative. Ce plan a reçu un soutien international significatif, le considérant comme réaliste et crédible. Il a également rappelé une citation du Roi Mohammed VI, affirmant que « la question du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc regarde le monde ».
Miguel Ángel a mis en lumière le fait que l’autonomie proposée par le Maroc ne vise pas à accorder une indépendance au Sahara, mais plutôt à développer une autonomie respectueuse des aspirations des peuples concernés.
Soutien du Congrès Péruvien et Répercussions Internationales
Il est important de noter que le Congrès péruvien a récemment adopté une motion appelant le ministère des Affaires étrangères à soutenir l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara. Ce soutien s’est manifesté à travers une demande à la communauté internationale de promouvoir le dialogue et la coopération pour résoudre le conflit.
Le texte de la motion a souligné que plus de 120 pays, dont plusieurs grandes puissances, ont déjà exprimé leur soutien à la proposition marocaine d’autonomie. Cette dynamique internationale croissante témoigne de l’irréversibilité d’une solution politique juste et durable à ce conflit, selon la position de Miguel Ángel Rodríguez Mackay.
Réflexions sur l’Avenir
L’implication de personnalités comme Miguel Ángel Rodríguez Mackay joue un rôle crucial dans l’évolution des débats autour de la question du Sahara. En plaidant pour un cadre de dialogue et de coopération, ces voix affluent pour renforcer la légitimité du processus marocain d’autonomie et affirmer l’importance de l’intégrité territoriale.
La affirmation de la souveraineté marocaine sur le Sahara par un ancien ministre des Affaires étrangères d’un pays d’Amérique latine ouvre de nouvelles perspectives sur cette question complexe. L’interaction entre les revendications historiques et les réalités politiques actuelles continue de façonner les débats, tant sur le plan national qu’international.
L’engagement à chercher une solution durable, conforme aux principes du droit international, sera essentiel pour établir une paix durable dans la région.