Le Maroc à l’avant-garde de la diplomatie scientifique
Lors d’un événement marquant au siège de l’UNESCO à Paris, Azzedine El Midaoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Maroc, a affirmé la position proactive du pays en matière de science ouverte. Il a souligné le rôle crucial que joue la diplomatie scientifique dans les dynamiques de coopération internationale, tout en plaidant pour une science qui soit à la fois accessible et partagée.
Un dialogue mondial sur la science
Le Dialogue ministériel mondial sur la diplomatie scientifique s’est tenu récemment, rassemblant des dirigeants et experts de divers horizons. Les discussions ont été axées sur le thème « La diplomatie scientifique dans un monde en mutation rapide : Construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes ». Cet événement a offert une plateforme unique pour la réflexion et l’échange sur les nouvelles manières de collaborer dans le domaine scientifique.
Lors de cette rencontre, El Midaoui a coprésidé une table ronde en collaboration avec Lidia Brito, sous-directrice générale pour les Sciences exactes et naturelles à l’UNESCO. Le ministre a réaffirmé la volonté du Maroc de s’engager pour une science qui soit véritablement commune, permettant aux chercheurs de toutes nationalités de contribuer à l’enrichissement du savoir collectif.
Vers une science accessible
L’initiative de la diplomatie scientifique vise à favoriser les échanges entre nations et à mieux appréhender les défis contemporains. Une table ronde spécifique a été organisée autour de la thématique « La diplomatie scientifique pour les ressources naturelles et scientifiques partagées ». Ce cadre a permis aux intervenants de proposer des solutions concrètes pour une gestion responsable et efficace des ressources naturelles, véritables enjeux du futur.
El Midaoui a également souligné l’importance d’une gouvernance scientifique inclusive, nécessaire pour atteindre les objectifs de développement durable. Il a rappelé que, sous la direction de la monarchie marocaine, les efforts se poursuivent pour positionner le Maroc comme un acteur clé dans le domaine de la recherche et de l’innovation.
Engagement pour l’avenir
La conclusion de ce dialogue a été marquée par l’adoption d’une Déclaration Ministérielle sur la Diplomatie Scientifique 2025. Ce document illustre l’engagement renforcé des pays participants à œuvrer ensemble pour l’intégration de la science dans les efforts diplomatiques, soulignant ainsi l’urgence de la coopération face aux défis mondiaux.
En marge des sessions officielles, El Midaoui a profité de l’occasion pour engager des rencontres bilatérales avec divers ministres, dont son homologue français, Philippe Baptiste, et Emin Amrullayev, ministre de la Science et de l’Éducation d’Azerbaïdjan. Ces échanges ont été l’occasion d’explorer de nouvelles pistes de collaboration scientifique et académique, témoignant d’une volonté de renforcement des liens stratégiques entre ces nations.
La science comme outil de paix
Le message clé délivré par le ministre marocain lors de cet événement s’articule autour de l’idée que la science ne doit pas être un monopole, mais un bien commun au service de la paix et du développement. La diplomatie scientifique, en tant que démarche collaborative, ouvre des horizons nouveaux pour transcender les clivages et unir les compétences diverses en faveur d’un avenir durable et harmonieux.
En somme, cet engagement fort du Maroc pour la science ouverte et partagée illustre sa détermination à jouer un rôle actif sur la scène internationale. Cette volonté de mettre la science au service des grands enjeux de société est un pas important pour renforcer la confiance et la solidarité entre les peuples.
