Engagement du Maroc pour les droits de l’Homme à Genève
Le Maroc a récemment renouvelé son engagement envers la promotion et le respect des droits de l’Homme lors de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève. Cette rencontre, qui se tient jusqu’au 4 avril, est l’occasion pour le pays de réaffirmer ses efforts dans ce domaine crucial.
Initiatives marquantes présentées par le Maroc
Lors de cette session, l’ambassadeur du Maroc aux Nations Unies, Omar Zniber, a pris la parole pour mettre en avant les engagements nationaux du Maroc au sujet des disparitions forcées. En tant que Core State de l’initiative sur la Convention contre les disparitions forcées, aux côtés de pays tels que l’Argentine, la France et Samoa, le Maroc a mis en avant deux projets significatifs.
Le premier engagement consiste en l’organisation d’un colloque régional qui vise à encourager les États à ratifier la Convention contre les disparitions forcées et à exécuter ses dispositions. Le deuxième engagement est de définir juridiquement la disparition forcée comme un crime distinct dans le code pénal, le reconnaissant ainsi en tant que crime contre l’humanité.
Collaboration internationale pour les droits de l’Homme
Zniber a également fait mention de l’initiative de création d’un réseau international dédié aux mécanismes nationaux de mise en œuvre et de suivi des droits de l’Homme. En partenariat avec le Paraguay et le Portugal, le Maroc a abrité la dixième édition du Dialogue de Glion sur ce thème, qui a mené à l’adoption du Cadre d’orientation de Marrakech. Cet effort vise à établir des mécanismes efficaces pour renforcer les droits humains à l’échelle nationale.
Récemment, un panel de haut niveau a été organisé pour discuter de la consolidation de ce réseau, ce qui témoigne de l’engagement continu du Maroc dans ce domaine.
Promotion de la diplomatie féminine
L’ambassadeur a aussi souligné l’importance de la diplomatie féminine dans les questions relatives aux droits de l’homme. Le Maroc, en coopération avec divers partenaires, a prévu de présenter un projet de résolution lors de cette session. Cette initiative vise à officialiser la célébration annuelle de la Journée internationale des femmes dans le domaine de la diplomatie à Genève, témoignant ainsi d’un engagement fort pour l’égalité des genres.
Réformes législatives pour l’avancement des droits humains
Le Maroc poursuit son cheminement vers la construction d’un État de droit démocratique. En 2024, le pays a lancé un processus de révision du Code de la famille, une étape essentielle de réformes qui reflète un équilibre entre la préservation de l’identité nationale et le respect des engagements internationaux en matière de droits humains.
Pour assurer un cadre juridique moderne, le Maroc est également en train de débattre de nouveaux projets de Code pénal et de loi sur la procédure pénale. Ces discussions fédèrent le gouvernement, les parlementaires et les professionnels concernés, dans l’objectif d’aligner la législation nationale sur les normes les plus élevées en matière de droits de l’Homme.
Avancées notables en matière de droits du travail
Dans le cadre de son ambition de moderniser son arsenal juridique relatif aux droits humains, le Maroc a récemment adopté une loi organique définissant les conditions et modalités d’exercice du droit de grève. De plus, l’entrée en vigueur des règles concernant les peines alternatives répond à des besoins contemporains en matière de politique pénale, renforçant ainsi le cadre légal en faveur des droits des citoyens.
Par ce biais, le Maroc montre sa détermination à mettre en place des structures et des législations qui non seulement répondent aux exigences actuelles, mais qui visent également à anticiper les défis futurs en matière de droits de l’Homme.