samedi, mai 10, 2025

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Le Milliardaire Tchèque Daniel Kretinsky Renonce à Acquérir des Parts dans le Journal L’Opinion


Negotiations Unfruitful for Media Capital Opening

En juin dernier, Nicolas Beytout, dirigeant du groupe Bey Médias, avait annoncé qu’il était en négociation exclusive pour ouvrir le capital de son entreprise au milliardaire tchèque et à sa filiale médias CMI France.

Interruption des Discussions

Malheureusement, les discussions ne se sont pas conclues avec succès. Le milliardaire tchèque, Daniel Kretinsky, n’entrera pas au capital du quotidien l’Opinion. Les échanges entre Kretinsky et Beytout n’ont pas abouti, selon des sources proches du dossier, confirmant une information récente d’un média spécialisé. Les négociations n’ont pas permis d’atteindre un accord, sans précisions supplémentaires sur les raisons de cet échec.

Contexte des Négociations

En effet, le contrat de négociation exclusive, annoncé par Nicolas Beytout, devait permettre à CMI France d’acquérir 49 % de la holding principale du groupe Bey Médias, qui détient également l’Opinion et l’Agefi. Cependant, les discussions ont rencontré des obstacles liés à la répartition de l’investissement dans Bey Médias, Kretinsky manifestant un intérêt plus fort pour l’Opinion et moins pour l’Agefi, qui s’adresse à un public professionnel de la finance, domaine perçu comme éloigné de la presse généraliste.

Recherche de Solutions Alternatives

Le président-fondateur de l’Opinion, qui détient 38 % des parts de son groupe, a engagé de nouvelles recherches pour trouver des solutions alternatives à cette impasse dès la fin novembre. Le quotidien, lancé en mai 2013 pour promouvoir une ligne libérale et pro-européenne, souffre d’un déficit chronique. Des négociations pour un refinancement avaient aussi été menées avec un concurrent de Kretinsky, Rodolphe Saadé de CMA CGM, en 2023, mais celles-ci n’ont pas porté de fruits, l’offre ayant été jugée trop insuffisante par les dirigeants de Bey Médias.

Conclusion

La tentative d’ouverture du capital de Bey Médias n’a donc pas abouti, laissant Nicolas Beytout dans la recherche de nouveaux partenaires financiers pour assurer la pérennité de ses publications.

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