Absence de nouvelles taxes sur les ménages
Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a récemment affirmé qu’aucune nouvelle imposition ne sera appliquée aux ménages dans le cadre du projet de budget actuellement en discussion au Parlement. Cette proclamation vise à apaiser les craintes des retraités, en particulier ceux qui touchent des pensions supérieures à 2000 euros par mois. En effet, une proposition émise par la ministre de l’Emploi a soulevé des inquiétudes concernant une possible contribution destinée à financer le système de protection sociale. Éric Lombard a clairement indiqué que le gouvernement s’engage fermement à ne pas augmenter les impôts pour les familles, les ménages, et les retraités cette année.
Mesures fiscales concernant les entreprises
Durant son intervention sur France 2, le ministre a également abordé la situation des entreprises, annonçant que la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés ne sera appliquée que pendant un an, contrairement aux deux ans initialement prévues. Il a précisé que le relèvement du taux de 30 % de la « flat tax » sur les revenus du capital n’est pas envisagé, ni dans l’immédiat, ni à court terme. De plus, Éric Lombard a exprimé des réserves à propos d’une éventuelle augmentation du « versement mobilité », une contribution que les entreprises versent pour le transport des employés. Selon lui, ces décisions visent à soutenir le secteur économique, surtout dans un contexte où l’incertitude politique pèse lourdement sur les activités des entreprises depuis quelques mois.
La question des horaires de travail
Dans une autre partie de son intervention, Éric Lombard a été interrogé sur l’idée de faire travailler les Français une heure de plus par mois sans rémunération, une proposition formulée par Catherine Vautrin. Le ministre a choisi d’adopter une approche plus prudente, déclarant que c’était un sujet à discuter, en attendant les réactions des partis politiques et des partenaires sociaux. Néanmoins, il a souligné l’importance, pour maintenir le modèle de protection sociale, de trouver des moyens d’augmenter le temps de travail de manière raisonnable.
Objectifs budgétaires et responsabilités fiscales
Une de ses priorités définies est la réduction des dépenses de l’État et de la Sécurité sociale. Éric Lombard a souligné qu’une augmentation de la taxe sur les hauts revenus ne sera pas envisagée, affirmant que le gouvernement continuera à travailler sur des contributions sans hausse. Il a aussi mis en avant le principe d’équité fiscale, rappelant que le budget devrait être voté au Sénat dans les heures à venir, un passage crucial pour la mise en œuvre de ces mesures.
Endettement et défis économiques
Éric Lombard a également insisté sur la réalité préoccupante du déficit budgétaire français, évalué à plus de 3000 milliards d’euros. Il a exprimé sa détermination à réduire ce déficit à 3 % d’ici 2029, tout en évaluant le déficit actuel à 5,4 %. Il a averti que les marges de manœuvre sont devenues très limitées, arguant qu’il est de la responsabilité du gouvernement de ne pas transmettre cette dette aux générations futures. Si le projet de budget est adopté, un vote définitif pourrait avoir lieu dès la première quinzaine de février.
Relations internationales et vision économique
Face aux défis économiques soulevés par des figures comme Donald Trump, Éric Lombard a appelé à un maintien du calme. Il a encouragé une attitude ferme, tout en reconnaissant la nécessité pour l’Europe de s’adapter aux nouvelles dynamiques du commerce mondial. Évaluant Trump comme un négociateur pragmatique, il a encouragé à ne pas céder à des complexes d’infériorité. En conclusion, il a déclaré que la vigilance doit être de mise face à d’éventuelles manœuvres américaines, tout en renforçant la détermination d’agir avec fermeté sur les questions fiscales et commerciales qui demeurent d’actualité.