vendredi, juillet 25, 2025

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Le sévère démenti du Polisario à Harvard.


Un débat houleux à Harvard : un représentant du Polisario mis à mal

Tout événement peut s’avérer être une occasion d’affiner ses arguments ou, au contraire, de subir un revers. C’est précisément ce qui s’est produit récemment lors d’une conférence à la Harvard Law School consacrée à la situation du Sahara occidental, événement que l’on peut qualifier d’échec retentissant pour Mouloud Said, le délégué du Polisario à Washington. Attendant une discussion neutre pour défendre sa position sur le thème de l’autodétermination, il a été rapidement confronté à une opposition bien préparée et déterminée.

Un démarrage prometteur, mais un retournement inattendu

La rencontre se présentait sous les meilleurs auspices pour Mouloud Said et son coéquipier Bill Fletcher. Le programme annonçait des intervenants d’une grande réputation, des discussions basées sur les principes du droit international et une ambiance soigneusement orchestrée pour donner l’impression que le Polisario n’avait pas d’adversaire en face. Malheureusement pour eux, les étudiants marocains présents s’étaient préparés minutieusement, prêts à contrecarrer les arguments répandus par le Polisario, qu’ils qualifient de désinformation.

À peine la discussion entamée, un étudiant se lève et pose une question décisive : « Pouvez-vous citer une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui parle d’une indépendance comme solution ? » Le silence qui suit est lourd, et Said Mouloud n’est pas en mesure de fournir une réponse précise. Ce manque de préparation devient vite apparent et il tente vainement de se sortir d’une situation embarrassante.

Les étudiants marocains : une démonstration fracassante de arguments

Les étudiants marocains, galvanisés par ce premier coup, s’alternent pour déconstruire les affirmations du Polisario. Ils mettent en avant la proposition marocaine d’autonomie, souvent citée par la communauté internationale comme la solution la plus raisonnable. Parallèlement, ils évoquent les multiples revers diplomatiques subis par le Polisario, soulignant une diminution significative de son soutien à l’échelle internationale.

Le débat s’intensifie lorsque les étudiants portent la discussion sur la situation précaire des camps de Tindouf. Ils pointent du doigt les violations des droits humains, accusations que les intervenants du Polisario peinent à contredire. Chaque intervention des étudiants crée un malaise palpable parmi les panélistes, qui tentent désespérément de recentrer le débat sur des thèmes comme les droits de l’homme. Cependant, ils se heurtent encore à des faits concrets et des arguments bien articulés. Le rêve d’une tribune favorable à leur cause se transforme en un désastre retentissant.

Un échec retentissant avec des répercussions claires

Les attentes de ceux qui pensaient que cet événement marquerait un tournant dans la perception du Sahara occidental se sont vite heurtées à la réalité. La défense de la tirade séparatiste a été mise à mal, et les intervenants ont vu leur crédibilité sérieusement ébranlée. Un étudiant marocain résume la situation avec humour : « À ce stade, ils auraient mieux fait de rester chez eux. Nous avons tellement démoli leurs arguments qu’ils devront les rafistoler avec du ruban adhésif et des trombones. »

Cette expérience éclaire une vérité inéluctable : la narration du Polisario ne tient plus face à des analyses rigoureuses basées sur les faits historiques et le droit international. Le débat à Harvard n’a rien de l’issue espérée pour les responsables du Polisario. Au contraire, il illustre de manière saisissante l’écart qui existe entre les attentes de leurs représentants et la réalité des débats contemporains.

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