Intensification des Revendications dans le Secteur de la Santé
La Coordination syndicale nationale du secteur de la santé vient d’annoncer une intensification de son programme de lutte, avec la planification de grèves nationales pour les 29 et 30 janvier, ainsi que les 4, 5 et 6 février 2025. Ces actions toucheront toutes les institutions de santé, à l’exception des services d’urgences et des soins intensifs. Cette mobilisation s’inscrit comme une réponse au mépris ressenti par les travailleurs de la santé face aux promesses non tenues du ministère de la Santé et du gouvernement, notamment celles énoncées dans l’accord signé le 23 juillet 2024.
Contexte des Grèves Annoncées
Cette nouvelle série de grèves fait suite à la grève nationale précédente du 15 janvier 2025, ainsi qu’à une manifestation qui s’est tenue devant le ministère de la Santé. Les travailleurs de la santé expriment leur frustration face à l’attitude négative du gouvernement concernant leurs revendications. Ils dénoncent un manque d’engagement dans la mise en œuvre de l’accord signé l’année dernière, ce qui accroît les tensions dans le secteur.
Problèmes Soulevés par la Coordination Syndicale
La Coordination syndicale met en avant que le gouvernement et le ministère de la Santé semblent accorder peu d’importance à la valorisation des ressources humaines dans le secteur. Ce manque d’attention risque de créer un climat de mécontentement toujours plus grand parmi les professionnels de santé. La situation est d’autant plus préoccupante que les leçons des précédentes mobilisations n’ont pas été tirées, et le retard dans l’application des mesures convenues dans l’accord de juillet 2024 alimente encore plus la crise.
Exigences Claires et Poursuite de la Mobilisation
Face à cette situation, la Coordination syndicale exige que les termes de l’accord de juillet 2024 soient appliqués immédiatement et intégralement. Elle a d’ores et déjà réaffirmé sa volonté de continuer les grèves dans l’ensemble des institutions de santé, à l’exception de celles consacrées aux urgences. De plus, la Coordination menace d’intensifier ses actions en organisant des rassemblements et des manifestations à divers niveaux, ainsi que des boycotts des services de santé si les revendications de ses membres continuent d’être ignorées.
Responsabilité du Gouvernement
En fin de compte, la Coordination syndicale tient le ministère de la Santé et le gouvernement responsables de toute détérioration de la qualité des services de santé qui pourrait en résulter. Les professionnels de santé insistent sur l’importance d’améliorer leurs conditions de travail, considérées comme essentielles pour assurer la stabilité et l’efficacité du secteur de la santé dans son ensemble. Cette mobilisation souligne un besoin urgent de dialogue et d’action pour répondre aux attentes des travailleurs et améliorer le système de santé.