mardi, avril 15, 2025

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Les Bourses européennes affichent une modeste hausse, LVMH chute de 7%


Réactions au sein des marchés financiers

Les récents commentaires de Donald Trump, qui s’est montré ouvert à la révision des frais douaniers de 25 % sur les importations de véhicules et de composants, ont suscité une réaction immédiate sur les marchés boursiers. Ces propos ont propulsé les actions de grands constructeurs automobiles, comme Stellantis, en hausse de près de 5 %. Les investisseurs, cependant, naviguent dans un environnement d’incertitude marqué par des messages contradictoires en provenance de Washington, rendant la tendance des marchés difficile à cerner.

Les bénéfices d’une tendance positive en Europe

En Europe, les Bourses ont démarré la session sur une note positive, profitant des gains réalisés en Asie. À Paris, le CAC 40 a enregistré une légère augmentation de 0,13 %, tandis que le DAX francfortois a grimpé de 0,59 %. De même, le FTSE à Londres a progressé de 0,36 %. Cette dynamique haussière se manifeste dans un climat où les investisseurs se montrent prudents quant à la politique commerciale américaine.

Évolution des marchés asiatiques

En Asie, les indices boursiers ont également montré des signes de progression. À Tokyo, le Nikkei a gagné 1,13 % pour atteindre 34 368 points, et le Topix a fait un bond de 1,42 %. La Bourse de Séoul a connu une hausse de 0,73 %, tandis que celle de Sydney et Taïpei ont respectivement progressé de 0,49 % et 1,09 %. Ces résultats positifs suivent les avancées à Wall Street, où l’annonce d’une exemption temporaire de droits de douane pour certains produits électroniques a renforcé l’optimisme des investisseurs, particulièrement dans le secteur technologique.

Néanmoins, cette tendance optimiste est fragile. L’ouverture par les États-Unis d’une enquête qui pourrait aboutir à de nouvelles taxes sur certains produits, notamment pharmaceutiques et semi-conducteurs, engendre un climat d’incertitude croissant. Selon des experts, la clarté sur la situation commerciale est encore trop floue pour que les investisseurs prennent des décisions risquées.

Performance contrastée des secteurs

Au sein du secteur du luxe, la situation est moins reluisante. LVMH, leader mondial, a vu son action chuter de 7,72 % à la Bourse de Paris, suite à des résultats du premier trimestre en deçà des attentes. Les ventes ont reculé de 2 % pour atteindre 20,3 milliards d’euros, en grande partie en raison d’une baisse des performances sur le marché américain, un tiers de son chiffre d’affaires.

En revanche, le secteur automobile bénéficie d’une nette reprise. Les déclarations de Trump concernant la possibilité d’ajuster les surtaxes douanières ont suscité un regain d’enthousiasme chez les investisseurs. Ce dernier a exprimé sa volonté de « faire de mal à personne » et s’est dit prêt à envisager des changements pour aider les entreprises affectées. Par conséquent, Toyota a enregistré une hausse de 5,26 %, Honda de 5,15 %, et Hyundai Motor de 3,18 %. À Paris, l’action de Stellantis a ouvert sur une hausse de 5,02 % à 8,21 euros, en dépit d’un léger recul général du marché.

Sur le marché des devises et matières premières

Sur le plan monétaire, le dollar a recommencé à se renforcer, poursuivant sa hausse amorcée la veille. Par rapport au yen, il a connu une hausse de 0,26 %, à 143,30 yens, témoignant d’un regain d’intérêt pour le dollar de la part des investisseurs. Dans le même temps, le marché obligataire américain voit un nouvel intérêt se manifester, alors que les rendements des obligations à dix ans continuent de diminuer, tombant à 4,35 %, après avoir atteint des sommets à 4,58 % précédemment. L’or, considéré comme un actif refuge, a également enregistré une légère hausse avec un gain de 0,4 %, se chiffrant à 3 223 dollars l’once.

Fluctuations des prix du pétrole

Les prix du pétrole affichent également un léger rebond. Le baril de WTI a gagné 0,31 %, atteignant 61,72 dollars, alors que le Brent de la mer du Nord s’élevait de 0,29 %, à 65,06 dollars. Ce marché reste néanmoins sous pression, tiraillé entre des prévisions de demande revue à la baisse par l’Opep pour 2025 et des tensions géopolitiques continues, notamment entre les États-Unis et l’Iran.

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