dimanche, mai 11, 2025

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« Les Éleveurs Face aux Défits : Les Marchands Répondent avec Fermeté »



Le prix du poulet continue de grimper, atteignant récemment 30 dirhams par kilogramme, une hausse qui génère une grande préoccupation parmi les consommateurs et les commerçants. Au marché de gros d’El Akkari à Rabat, les vendeurs pointent du doigt les éleveurs comme responsables de cette situation.

La perception que le poulet est une alternative économique à la viande rouge est en train de disparaître. De plus en plus, les foyers les plus modestes sont contraints de se tourner vers des produits tels que les œufs, dont les prix fluctuent également de manière préoccupante. En cas de manque de protéines, des sources végétales peuvent être envisagées.

Au marché de gros, une ambiance morose se fait sentir. Les consommateurs essaient d’appliquer leurs limites budgétaires, tandis que les marchands doivent composer avec des prix variant selon les quartiers et les marchés, en raison de différences de taxation. Un vendeur a récemment indiqué que le prix du poulet était de 27 dirhams par kilogramme, précisant que les tarifs peuvent changer en fonction de l’emplacement géographique.

Cette hausse des prix, selon des vendeurs, n’a pas de précédent, rappelant une époque où les poussins coûtent seulement 7 dirhams. Le partage des coûts de production, comme le fourrage et les soins vétérinaires, a également augmenté, aggravé par la hausse des prix du gaz.

Dans les magasins, la vente de poulet au prix de 27 dirhams par kilogramme ne satisfait pas les professionnels du secteur qui espèrent un retour à des prix plus équilibrés. Les éleveurs de volailles ont également alerté le ministère de l’Agriculture sur la nécessité d’appliquer les recommandations concernant la régulation des prix des aliments, dénonçant des pratiques monopolistiques.

Face à ces défis, l’Association nationale des éleveurs de poulets de chair a sollicité une intervention rapide des autorités compétentes. Les éleveurs cherchent à mettre en œuvre les recommandations du Conseil de la Concurrence pour réguler le marché des aliments destinés aux animaux, et envisagent des discussions avec les institutions concernées pour traiter des irrégularités observées dans leur secteur.

La situation actuelle du marché avicole pose un réel problème, affectant notamment les petits éleveurs et leur capacité à maintenir leurs activités dans un environnement de coûts de production croissants.

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