Une Nuit Époustouflante pour les Commerçants Parisien
La victoire du Paris Saint-Germain sur l’Inter Milan a provoqué une véritable tempête d’émotions dans la capitale française. Le samedi 31 mai, les rues de Paris ont connu une effervescence mêlée à des incidents regrettables, laissant certains restaurateurs sur un petit nuage, tandis que d’autres ont essuyé des dommages considérables.
Des Chiffres Ébouriffants pour Grégory Brault
Grégory Brault, gérant de Ma Cocotte Du Faubourg, ne peut que constater l’impact de cette victoire sur ses affaires. Au lendemain du match, il scrute son chiffre d’affaires avec un sourire illuminé. « Ce samedi a été exceptionnel », déclare-t-il. Le bar, qui peut accueillir jusqu’à 100 personnes, a vu ses locaux débordés avec au moins 180 clients ce jour-là. « C’était une véritable fête », se réjouit-il en précisant que sa recette a explosé, multipliée par 2,5. La bière, très prisée, a constitué 80 % des commandes, tandis que les boissons non alcoolisées peinaient à attirer les consommateurs.
Un Effet Domino sur les Établissements Voisins
Ma Cocotte Du Faubourg n’était pas un cas isolé. De nombreux autres établissements ont également connu une forte affluence grâce à cet événement sportif. Le gérant assure qu’ »où qu’il y ait un écran, les affaires fleurissent ». À l’Indiana, situé boulevard de Bonne Nouvelle, la situation était similaire : « C’était complet, avec des réservations effectuées une semaine avant le match », confie Nouha, employée sur place. La queue s’est même formée dès 17 heures pour s’assurer une place devant l’écran.
D’autres lieux ont bénéficié indirectement de la popularité du match en attirant une clientèle grâce à la proximité de bars équipés. À La Comète, par exemple, l’établissement a enregistré une augmentation de 20 % de son chiffre d’affaires par rapport à un samedi habituel. Emilien Pierrel, serveur au café M, équivaut l’affluence à celle d’une finale de Coupe du Monde. « Nous attendions cela depuis 30 ans », constate-t-il, le regard pétillant d’enthousiasme.
Des Mesures de Sécurité Imposées
Malgré cette euphorie, la soirée a également été troublée par des violences. Plusieurs établissements, dont le café M, ont dû modifier leurs horaires d’ouverture par précaution, fermant plus tôt que prévu pour prévenir tout débordement. « Nous avons perdu la possibilité de réaliser des ventes supplémentaires », explique le gérant, qui a constaté une affluence similaire à celle d’un samedi normal.
D’autres établissements ont suivi ce mouvement, comme le café-restaurant Le Brébant, qui a aussi décidé de fermer ses portes plus tôt que d’habitude. Ces fermetures ont été renforcées par des décisions des autorités, qui ont notamment fermé des commerces aux abords des Champs-Élysées à partir de 19h pour prévenir d’éventuels débordements.
Les Conséquences Négatives sur les Restaurateurs
Les violences survenues pendant la nuit ont engendré des conséquences difficiles à avaler pour de nombreux restaurateurs. Alors que 563 interpellations ont été réalisées sur l’ensemble du territoire français, certains établissements ont subi des dégradations graves. Frank Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie d’Île-de-France, note que des terrasses ont été saccagées et des vitres brisées, plongeant plusieurs gérants dans une profonde désolation.
Un établi à proximité de la place des Ternes a subi des dommages importants, tandis qu’un autre, situé près de la place Saint-Michel, a dû fermer ses portes en raison des dégradations avant même que le match ne commence. « C’est vraiment catastrophique », déplore Delvau, qui évoque la nécessité d’explorer des solutions de dédommagement pour les restaurateurs touchés.
Une Nuit de Festivités et de Déceptions
Ainsi, cette soirée de la finale de la Ligue des Champions a laissé un goût amer chez certains professionnels du secteur. L’ambiance festive a été ternie par des événements violents, témoignant des défis que doivent affronter les restaurateurs lors d’événements sportifs d’envergure. Les conséquences de cette nuit resteront gravées dans les mémoires, tant pour les moments de joie partagés que pour les désagréments subis par certains.