dimanche, avril 20, 2025

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L’Intérieur accentue la surveillance des élus en fuite


La Surveillance Accrue des Transfuges Politiques au Maroc

À chaque scrutin au Maroc, la transhumance politique refait surface, et alors que les élections approchent, le ministère de l’Intérieur intensifie son dispositif de monitoring. Des sources fiables ont révélé que les autorités surveillent de près les élus nomades, également appelés transfuges politiques. Cette augmentation de la vigilance vise à enregistrer les mouvements et les agissements des élus, susceptibles d’avoir tiré un profit personnel de leur mandat local, souvent en exploitant des pratiques douteuses.

Un Dispositif de Suivi Renforcé

Les directions des affaires intérieures, tant au niveau des préfectures que des provinces, ont reçu des consignes strictes pour rédiger des rapports détaillés sur les activités des élus. Ces mesures visent à s’assurer qu’aucun abus ne soit toléré. Ainsi, les représentants de l’autorité sont invités à documenter les changements d’affiliation politique des élus, conduisant à des audits rigoureux de leur gestion. Pour ceux qui seraient reconnus coupables d’irrégularités, une interdiction de candidature d’une durée pouvant atteindre dix ans pourrait être appliquée.

Ces initiatives font partie d’une stratégie proactive destinée à éviter que certains élus ne manipulent le système judiciaire pour obtenir des certificats de non-redevabilité. Ces documents leur ont permis dans le passé de solliciter des mandats malgré des gestions controversées. Les informations recueillies révèlent que certains d’entre eux envisagent de se présenter aux élections de 2026, avec l’espoir d’échapper à toute forme de contrôle.

La Haute Surveillance des Élus Nomades

Des figures politiques notables, reconnues pour leur tendance à changer de parti, sont désormais sous la loupe des services de sécurité. Les rapports indiquent qu’une tendance récurrente émerge, où certains élus, responsables de la gestion de villes ou de conseils régionaux, auraient abusé de leur pouvoir. Parmi les pratiques dénoncées figurent la création de sociétés fictives au nom de membres de leurs familles pour masquer des détournements de fonds.

Le ministère a ordonné un recensement méticuleux des élus ayant quitté leurs partis ou ayant été exclus. Cette surveillance comprend également des réunions non officielles où des tentatives de ralliement à d’autres formations politiques sont engagées en vue des futures élections.

Des Poursuites Disciplinaires Envisagées

Les données recueillies seront analysées avant d’être transmises aux commissions de l’Inspection générale de l’administration territoriale. La mission de ces entités sera de se pencher sur les comportements des élus suspects et d’initier des actions disciplinaires contre ceux impliqués dans des actes de corruption ou d’autres dérives électorales. Les conséquences de ces investigations pourraient inclure la destitution des élus concernés et une interdiction de se représenter ultérieurement.

Alors que s’annonce un long cycle électoral, de nombreux élus cherchent à éviter d’être tenus responsables de leurs mandats passés, souvent marqués par des promesses non tenues. Malgré des bilans désastreux, certains souhaitent se représenter en 2026, tout en redoublant d’efforts pour récolter du soutien au sein de leurs partis.

Des Élus Prêts à Tout pour Reprendre le Contrôle

Certains élus ont même tenté de convaincre leurs partis de les exempt er de frais de candidature, espérant obtenir une investiture sans avoir à contribuer financièrement. Ils semblent compter sur leurs ressources personnelles pour financer leurs prochaines campagnes et s’assurer une réélection.

D’autre part, des parlementaires et des membres influents des bureaux politiques ont demandé au ministère de l’Intérieur d’adopter une approche stricte contre les pratiques de transfuge politique. Ces candidatures répétées et déplacées nuisent à la stabilité des majorités municipales en sapant la cohérence des coalitions existantes et en engendrant des crises de gouvernance. Étonnamment, des élus ayant quitté leur parti se présentent parfois sous une nouvelle étiquette d’opposition, cherchant à discréditer leur gestion antérieure et réduire l’influence de l’ancienne majorité.

Dans ce contexte tumultueux, la vigilance des autorités semble être un élément clé pour préserver l’intégrité du processus électoral et renforcer la confiance des citoyens envers leurs représentants.

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