vendredi, avril 18, 2025

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L’USFP préconise l’utilisation des noms scientifiques des médicaments


Proposition de loi sur les médicaments : vers des prescriptions basées sur le nom scientifique

Le groupe parlementaire du Parti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a récemment soumis une proposition de loi portant sur l’approche de la prescription médicamenteuse. Cette initiative a pour objectif d’imposer l’utilisation du nom scientifique des médicaments, au lieu de leur appellation commerciale. Une telle mesure vise à renforcer les droits des patients en leur offrant la transparence nécessaire pour connaître les alternatives thérapeutiques disponibles, en particulier lors de la rupture de stocks d’un médicament donné.

Une réponse aux problématiques de disponibilité

Dans sa proposition, l’USFP souligne l’importance de cette pratique pour pallier les problèmes liés à la pénurie croissante de médicaments. En promouvant l’usage des noms scientifiques, la loi pourrait potentiellement encourager l’usage des traitements génériques, tout en facilitant l’accès aux médicaments. Selon le groupe, cela s’inscrit dans une démarche alignée avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui prône la prescription sous des appellations scientifiques pour favoriser une concurrence équitable et tempérer les effets néfastes des monopoles.

Des exemples inspirants

Les représentants du parti soulignent que plusieurs pays arabes, ayant déjà adopté cette méthode, ont observé une amélioration de l’accessibilité aux médicaments critiques. En opérant ce changement, ce type de prescription pourrait permettre aux patients d’accéder aux traitements nécessaires, surtout lorsque la version commerciale d’un médicament fait défaut sur le marché. En conséquence, cette stratégie pourrait contribuer à une gestion efficace des crises de rupture d’approvisionnement.

Réduction des coûts et choix pour les patients

La proposition de loi mentionne également qu’en favorisant cette méthode, il serait possible de réduire les écarts de prix entre les médicaments de marque et leurs équivalents génériques. Par conséquent, cela autoriserait les patients à faire des choix en fonction de leur budget, rendant les soins de santé plus accessibles. L’initiative met donc en exergue l’importance d’une politique de santé transparent et responsable, qui protège le pouvoir d’achat des individus.

Réactions à l’appel royal

Le groupe parlementaire a rappelé un appel lancé par le roi dans un discours significatif. Lors de l’ouverture d’une session législative, il a été suggéré d’examiner la possibilité d’ouvrir des domaines, notamment celui de la santé, à des investissements étrangers, en insistant sur l’importance d’apporter des compétences et des savoir-faire. Cela pourrait contribuer à dynamiser le secteur et à le rendre plus compétitif.

Les lacunes de la législation actuelle

Au sein de sa proposition, l’USFP fait également référence à une réponse précédente du gouvernement via un projet de loi visant à ajuster la loi n° 131.13 relative à la pratique médicale. Bien que des réformes aient été envisagées pour répondre aux pénuries de ressources humaines et aux limitations pour les médecins étrangers, le groupe a souligné que ces révisions n’incluent pas de mesures spécifiques concernant les médicaments.

De plus, la flambée des prix et les ruptures habituelles de stocks en pharmacie restent des préoccupations majeures. Le groupe a également fait part de son inquiétude quant au peu de latitude accordée aux pharmaciens pour substituer des médicaments, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur le budget des patients. Les restrictions engendrent une incapacité à orienter les patients vers des alternatives viables.

Vers une meilleure information des patients

En somme, l’USFP insiste sur l’importance d’intégrer le nom scientifique des médicaments dans le processus de prescription. Cette approche permettrait non seulement d’accroître les droits des patients en matière d’information, mais aussi d’optimiser les choix thérapeutiques disponibles. En cas d’indisponibilité d’un médicament sous sa marque, les patients auraient ainsi un accès facilité à des traitements équivalents, sans sacrifier la qualité ou leur pouvoir d’achat.

Face à ces enjeux, la proposition de loi s’affiche comme une étape décisive vers un système de santé plus équitable et transparent, où chaque patient serait mieux informé et où les difficultés d’accès aux traitements seraient atténuées. Ce projet ambitieux pourrait jouer un rôle essentiel dans l’évolution de la politique sanitaire du pays et bénéficier à de nombreux citoyens.

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