samedi, avril 19, 2025

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Portrait

Naciri réfute toute implication dans le narcotrafic.


Saïd Naciri face à des accusations de trafic de drogue

Lors d’une audience récente à la Cour d’appel de Casablanca, Saïd Naciri, ancien président du Wydad de Casablanca, a catégoriquement nié les accusations portées contre lui, notamment celles liées à un trafic de drogue. Sa défense insiste sur l’absence d’éléments probants dans cette affaire médiatisée, souvent désignée sous le nom de « Escobar du Sahara ».

Déclarations de Saïd Naciri et des co-accusés

Au cours de la séance, Naciri et quatre autres personnes mises en cause ont fermement martelé qu’ils n’étaient pas impliqués dans des activités criminelles liées à la drogue. Au moment où la Cour a exposé les faits et les procès-verbaux liés à l’affaire, tous les accusés ont réaffirmé leur innocence et ont rejeté les accusations portées contre eux. Certains ont même avoué ne pas connaître les individus cités dans le dossier, y compris ceux avec qui des communications téléphoniques auraient été enregistrées.

Les enregistrements de ces conversations, bien que reconnus comme authentiques par toutes les parties, ne semblent pas établir de lien direct entre Naciri et une personne nommée Ahmed Benbrahim en ce qui concerne des activités de trafic de stupéfiants. La défense continue de soutenir que aucune preuve tangible n’a été présentée pour corroborer les assertions du procureur.

État des procédures judiciaires

Le examen du dossier, qui suscite de vives spéculations, a été suspendu jusqu’à une prochaine audience fixée au 21 février, où le tribunal entendra les déclarations des autres accusés impliqués dans cette affaire.

Il est important de noter que cette affaire a pris un tournant significatif après qu’une enquête préliminaire menée par la Brigade nationale de la police judiciaire a résulté en la soumission d’un dossier au parquet le 21 décembre 2024. Ce dossier a mis en lumière l’implication présumée de 26 individus, incluant Naciri et un certain Abdenbi Bioui, dans un réseau de trafic international de stupéfiants.

Toujours le même jour, le procureur général a procédé à l’audition de ces suspects. À l’issue de ces interrogatoires, il a été décidé de confier l’affaire à un juge d’instruction et de placer 21 des impliqués, dont Naciri et Bioui, en détention.

Les nombreux chefs d’accusation de Saïd Naciri

Saïd Naciri se retrouve face à une série d’accusations d’une gravité remarquable. Ces charges incluent, entre autres, de la falsification de documents, de l’escroquerie, de la tentative d’escroquerie, du trafic d’influence, et des déclarations mensongères obtenues sous pression ou menace. De plus, il est également accusé de recel, de falsification de chèques, de tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation, et de complicité dans une entente visant à transporter, exporter, commercialiser des substances illicites. À cela s’ajoute l’importation de devises étrangères sans autorisation.

Les perspectives pour Naciri et les autres accusés

Le climat actuel entourant cette affaire est chargé d’incertitudes et de tensions, tant pour les accusés que pour leurs avocats. L’attente d’une décision de justice devenue imminente pourrait avoir des répercussions majeures sur la carrière de Naciri et la réputation du Wydad de Casablanca. La défense semble déterminée à explorer toutes les voies juridiques possibles pour prouver l’innocence de ses clients, alors que la société civile et les médias continuent de suivre l’évolution de cette affaire avec une attention soutenue.

Les prochains développements seront cruciaux pour le dénouement de cette affaire complexe, qui met en lumière les enjeux liés à la drogue au Maroc et le rôle des figures publiques dans de telles affaires. Le suivi régulier de cette audience est donc nécessaire pour saisir pleinement les ramifications légales et sociales qui en découlent.

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