Des nominations stratégiques au service des droits et de l’éducation
Le 28 mars 2025, le Roi Mohammed VI a annoncé des nominations marquantes dans le cadre d’un réajustement visant à renforcer des institutions importantes au Maroc, notamment celles en charge de l’éducation et des droits de l’homme. Parmi les nominations clés, Rahma Bourkia a été désignée à la présidence du Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS). Amina Bouayach est confirmée à la tête du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), tandis que Mohammed El Habib Belkouch devient Délégué Interministériel aux Droits de l’Homme.
Le nouveau défi de Rahma Bourkia à la tête du CSEFRS
La prise de fonction de Rahma Bourkia au CSEFRS s’inscrit dans un programme plus large, visant la réforme du système éducatif marocain. Cette initiative est considérée comme une priorité cruciale pour le développement du pays, notamment en ce qui concerne le capital humain. Bourbonia incarne cet engagement en faveur de l’égalité des genres et d’une représentation adéquate pour les acteurs de l’éducation, de la formation et de la recherche.
Née à Khemisset en 1949, Rahma Bourkia jouit d’un parcours professionnel impressionnant. Elle a occupé des postes clés au sein de l’Académie du Royaume du Maroc et a été la directrice de l’Agence nationale d’évaluation. En outre, elle a dirigé l’Université Hassan II à Mohammedia. Son expérience la rend particulièrement apte à mener le Conseil vers ses objectifs de promotion et d’amélioration des pratiques éducatives et de recherche.
Amina Bouayach : Continuité à la présidence du CNDH
Le renouvellement du mandat d’Amina Bouayach à la tête du CNDH est un choix qui souligne la détermination royale de préserver les avancées du Maroc en matière de droits de l’homme. Cette institution, créée en 2011 pour prendre le relais du Conseil consultatif, joue un rôle clé dans la défense des droits fondamentaux.
Amina Bouayach se distingue par son expérience externe en tant qu’ambassadrice du Maroc en Suède et en Lituanie. Sa carrière est riche et variée, puisque dans le passé, elle a dirigé l’Organisation marocaine des droits de l’homme et a été membre de plusieurs corps nationaux et internationaux dédiés à la protection des droits civils. Sa réélection permet de maintenir une continuité nécessaire dans la lutte pour les droits humains au Maroc.
La nouvelle nomination de Mohammed El Habib Belkouch
L’arrivée de Mohammed El Habib Belkouch en tant que Délégué Interministériel aux Droits de l’Homme complète ce panel de leadership. Reconnu comme un expert dans le domaine, il a occupé divers postes de responsabilité, ce qui lui a permis d’affiner son expertise. Son expérience traverse plusieurs générations, ayant été un expert-conseil pour le ministère des droits de l’homme et directeur d’un centre dédié à la sensibilisation sur ces thématiques.
Belkouch est désormais chargé de suivre les initiatives gouvernementales relatives à la protection des droits des citoyens et d’assurer la mise en œuvre efficace des conventions internationales. Sa fonction est essentielle pour promouvoir un environnement où les droits de l’homme sont non seulement respectés, mais également renforcés.
Un avenir engagé contre les défis contemporains
Ces nominations illustrent la volonté claire du Roi de doter le CSEFRS et le CNDH de compétences solides. La qualité des éléments nommés ainsi que leur expertise témoignent d’un engagement envers une mission constitutionnelle essentielle pour le développement national.
Ces institutions doivent relever des défis contemporains tout en restant en conformité avec les normes nationales et internationales. L’espoir est que ces nouveaux leaders puissent orienter les efforts vers une avancée significative dans les domaines de l’éducation et des droits de l’homme. Au cœur de ces missions réside la nécessité de promouvoir une société plus juste, respectueuse des droits et aspirations de chaque citoyen.