dimanche, mai 4, 2025

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Ouahbi explore les enjeux de la liberté d’expression numérique


Liberté d’expression et lutte contre le chantage numérique

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a récemment abordé un sujet brûlant : la distinction cruciale entre la liberté d’expression encadrée par la loi et les dérives telles que le chantage numérique, qui peuvent gravement nuire à l’honneur et à la réputation des individus. Interpellé par des députés à la Chambre des représentants, il a mis en lumière la nécessité de clarifier ces concepts souvent confondus.

Une prise de conscience indispensable

Au fur et à mesure que les crimes numériques se multiplient, le ministre a lancé un appel à une prise de conscience collective indispensable. Il a insisté sur le courage nécessaire pour affronter ce phénomène, soulignant l’absence d’immunité pour les journalistes et les élus. Selon lui, il est essentiel de mener des enquêtes approfondies afin de rétablir la vérité et de lutter contre un climat de méfiance et de rancœur qui crée des tensions dans la société.

Nouvelles législations en vue

Concernant l’évolution du cadre légal, Ouahbi a annoncé d’importantes réformes dans le cadre d’un nouveau code pénal. Ces changements visent à criminaliser explicitement les actes de chantage et de diffamation, tout en mettant en garde contre l’exploitation des jeunes par des contenus inappropriés sur les réseaux sociaux. Selon lui, la liberté d’expression ne peut justifier l’insulte ou la calomnie, un point qu’il a soulevé avec vigueur pour encourager une réflexion sur les limites de cette liberté dans un contexte démocratique.

Éthique journalistique et comportements condamnables

Ouahbi a également pointé du doigt l’absence d’une éthique solide au sein de certains professionnels de l’information. Ces derniers, équipés de leurs smartphones, peuvent parfois tomber dans des pratiques diffamatoires, motivées par la quête de reconnaissance ou l’appât du gain. Le ministre a réaffirmé que le journalisme devrait être synonyme d’intégrité, d’exactitude et de respect de la vérité, et non un outil servant à propager la haine ou la diffamation.

Un appel à la responsabilité politique

Face à une tendance préoccupante d’accoutumance aux insultes entre citoyens, le ministre a dénoncé le rôle des politiques dans cette dégradation de la norme sociale. Il a plaidé pour une responsabilité accrue de la part des décideurs afin de rétablir une morale publique plus respectueuse des valeurs fondamentales de dignité et de décence. Cette initiative vise à renforcer les fondations de la société et à favoriser des interactions plus respectueuses, même dans le désaccord.

Protection des enfants et enjeux institutionnels

Un point d’alerte a été également soulevé par Ouahbi concernant l’exploitation des enfants dans des contenus à caractère diffamatoire. Il a fermement rappelé que de telles actions sont considérées comme des crimes au regard de la loi et a averti des dangers de la banalisation des injustices. Un tel phénomène pourrait éroder la confiance des citoyens envers leurs institutions et compromettre la crédibilité du discours politique.

Un cadre démocratique à préserver

Finalement, le ministre a encouragé les citoyens à exercer leurs droits pour protéger leur dignité et leur vie privée. Il a affirmé que l’État a une responsabilité partagée dans cette lutte. En tant que garant de la liberté d’expression et de la justice, l’État doit également veiller à préserver l’harmonie sociale dans le cadre démocratique. Cette dualité de responsabilité implique que la protection des droits individuels soit toujours équilibrée avec le bien-être collectif, assurant ainsi un climat de confiance et de respect dans la société.

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