Diplomatie française : vigilance face aux changements de Meta
La diplomatie française a récemment exprimé son **inquiétude** concernant la décision de Meta, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, de cesser ses opérations de fact-checking aux États-Unis.
Une posture de vigilance annoncée
Dans une déclaration officielle, le porte-parole de la diplomatie française a affirmé : « La France maintiendra sa vigilance pour s’assurer que Meta, ainsi que les autres plateformes, respectent leurs obligations au regard des législations européennes, et en particulier au Digital Service Act (DSA). » Il a également insisté sur le fait que la liberté d’expression, reconnue comme un droit fondamental, ne doit pas être perçue comme un droit à la viralité permettant la diffusion de contenus inauthentiques à grande échelle.
Les enjeux de la régulation européenne
Le porte-parole a souligné que cette **réglementation** est essentielle pour garantir le bon fonctionnement démocratique de l’Union Européenne et pour protéger les citoyens contre les ingérences étrangères ainsi que les manipulations de l’information.
Changements dans les opérations de Meta
Meta a annoncé qu’elle mettrait fin à son programme de fact-checking aux États-Unis, le remplaçant par un nouveau système de notes de contexte s’apparentant à celui utilisé par le réseau social X. Cette décision intervient à un moment où les critiques, notamment de la part des républicains américains et d’Elon Musk, propriétaire de X, s’accroissent concernant les programmes de vérification des faits, souvent qualifiés de censure.
Partenariat avec l’AFP
L’AFP, qui participe à un programme de fact-checking en plus de 26 langues développé par Facebook, aide à lutter contre la désinformation. Ce programme rémunère plus de 80 médias dans le monde entier pour utiliser leurs vérifications de faits sur la plateforme ainsi que sur WhatsApp et Instagram.
