Un nouvel incident sur la ligne Clermont-Paris, souvent décrite comme « maudite », a une fois de plus éprouvé la patience des passagers. Un train en panne à Briare, dans le Loiret, a conduit à des blocages de circulation dans les deux sens sur la ligne entre Clermont, Nevers et Paris. Les passagers ont subi des retards importants, avec un train arrivant à destination avec près de 12 heures de retard, achevant leur trajet en bus tôt le vendredi matin.
« C’était une catastrophe ! », témoigne Alexandra, une des voyageuses. « Nous avons été immobilisés à Briare vers 19 heures et avons dû patienter toute la nuit sans aucune information. Le personnel semblait complètement débordé. Le plus frustrant, c’est de ne pas pouvoir prévenir nos familles. Je peux enfin me reposer, mais ma sœur m’a attendue toute la nuit et doit maintenant aller travailler après une nuit blanche », ajoute-t-elle.
Finalement, le train parti de Clermont-Ferrand jeudi après-midi a atteint Gare de Lyon aux alentours de 7h40 du vendredi matin. Épuisés, les voyageurs n’ont pas caché leur colère. « Nous avions embarqué à 16h30 avec une arrivée prévue vers 20 heures à Paris. À 5 heures du matin, nous avons tous fini dans un bus. Nous avons passé neuf heures bloqués dans un train », raconte un autre passager.
Les témoignages de ceux qui ont vécu cette nuit difficile abondent sur les réseaux sociaux. Un passager décrit sa situation, évoquant des heures d’attente en pleine nuit, indiquant qu’il y avait des personnes âgées, des enfants et des personnes handicapées à bord de son train. Il s’est insurgé sur le temps nécessaire pour organiser le transport de secours.
D’autres passagers ont signalé des problèmes avec l’application de la SNCF, qui ne fournissait pas d’informations précises concernant la durée du retard. Un des voyageurs a exprimé l’espoir de recevoir une compensation appropriée à leur arrivée, tout en étant confus sur l’heure indiquée par l’application.
La question de l’approvisionnement en nourriture et en eau a également été soulevée. Une voyageuse a fait savoir sur Twitter qu’elle n’avait reçu aucune nourriture durant les longues heures d’attente. Les passagers ont fini par découvrir qu’il y avait de l’eau disponible dans certaines voitures, mais aucun repas.
À la suite de cette nuit éprouvante, les voyageurs devraient se voir offrir une compensation équivalente à 200 % du prix de leur billet. Cependant, le trafic n’était toujours pas revenu à la normale le vendredi matin, engendrant d’autres retards sur la même ligne.
