mercredi, avril 16, 2025

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« Procès Sarkozy : La liberté d’expression en question, l’ironie à l’épreuve – Débuts des confrontations judiciaires »



La Sarkozie fait sa rentrée. Les retrouvailles sont marquées par des saluts et quelques échanges de mots, mais les visages des hommes en costume sombre trahissent une perte de pouvoir et de superbe. Ce moment se déroule dans un contexte bien moins glorieux que celui de l’UMP des années 2000. Ce lundi, ils se retrouvent devant le tribunal correctionnel de Paris, où débute le procès concernant le financement présumé libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. L’ancien président, qui qualifie cette affaire de « fable », est jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne électorale et association de malfaiteurs. Il risque jusqu’à dix ans de prison.

Le principal accusé de ce procès historique est le dernier à entrer dans une salle remplie d’avocats. Il retrouve ses trois anciens ministres, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, qui sont également co-prévenus. Ensemble, ils prennent place sur la même rangée de sièges. Bien que l’ancien président affiche un sourire, il ne peut réfréner une certaine nervosité, se balançant légèrement sur son siège. En s’asseyant, il révèle l’absence d’un bracelet électronique, qu’il devra cependant porter bientôt, suite à sa condamnation dans l’affaire Bismuth, qui est devenue définitive.

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