jeudi, juin 12, 2025

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Relations croissantes de la « polisario » avec l’Iran et le terrorisme


La montée des menaces liées au Polisario : Une analyse alarmante

Un rapport récent d’un centre de recherche américain met en lumière l’évolution préoccupante des liens entre le mouvement séparatiste Polisario et diverses entités problématiques, y compris l’Iran et des groupes terroristes tels que Daesh. La réalité d’un potentiel État pour le Polisario dans la région du Sahara semble désormais irréaliste et largement rejetée.

Un soutien controversé

Selon les révélations de ce rapport, la principale source de soutien pour le Polisario proviendrait d’Algérie et d’Iran. En parallèle, la position de la Syrie semble évoluer vers un soutien au Maroc dans le conflit du Sahara. La collusion entre le Polisario, l’Algérie et Téhéran souligne la nature potentiellement menaçante de ce groupe, qui serait incapable de fonder un État véritablement indépendant sans être utilisé comme plateforme pour des activités hostiles.

Liens avec le Hezbollah

Des investigations antérieures d’un quotidien allemand ont mis en évidence des contacts directs entre le Polisario et le Hezbollah, un groupe libanais soutenu par l’Iran. Des écoutes téléphoniques ont révélé des échanges entre Mustafa Mohamed Lamine, représentant du Polisario en Syrie, et des agents du Hezbollah. Ces échanges exhibent une idéologie commune de résistance contre Israël, évoquant une « front unifié » englobant Gaza, le Golan, le sud-Liban et le Sahara. Une intention de coordonner des attaques contre des cibles israéliennes, incluant l’ambassade d’Israël au Maroc, a également été mentionnée.

Accusations d’armement par l’Iran

Le ministre marocain des Affaires étrangères a accusé l’Iran de fournir des armes à divers groupes extrémistes, dont le Polisario, notamment par l’envoi de drones pour déstabiliser la région. Ces informations laissent supposer un projet iranien d’équipement des éléments du Polisario avec des technologies militaires avancées, ce qui aggrave les tensions locales.

Évolution du Polisario

Historiquement perçu comme une mouvement nationaliste laïque, le Polisario a graduellement établi des connections avec des éléments radicaux au cours des dernières années. Initialement soutenu par Cuba et le régime de Kadhafi sur des bases marxistes, le Polisario s’affirme aujourd’hui comme une menace accrue. La gestion des camps de Tindouf, où résident plus de 170 000 Sahraouis, est devenue un terreau fertile pour le recrutement de jihadistes et la consolidation des mouvements extrémistes.

Liens avec le terrorisme

Le rapport révèle aussi des connexions tangibles entre le Polisario et des organisations terroristes. Un exemple marquant en est Adnan Abou Walid, un ancien membre du Polisario devenu commandant de Daesh dans la région du Sahel, avant d’être éliminé par les forces françaises. D’autres cellules extrémistes, telles que « Fath al-Andalus » et « la Khalifa », ont vu le jour dans les camps de Tindouf, prêtant allégeance à Daesh. Des rapports de renseignement suggèrent que ces groupes opéreraient librement dans cette zone ainsi que dans les régions sahariennes voisines.

Rupture du cessez-le-feu

La situation s’est dégradée après la rupture du cessez-le-feu par le Polisario en 2020, qui avait duré près de 29 ans. Depuis lors, le groupe a multiplié les attaques ciblant des civils marocains. Des allégations persistantes font état de pratiques de recrutement d’enfants au sein du Polisario, avec des rapports d’organisations non gouvernementales indiquant que de jeunes personnes sont privées d’éducation au profit d’une indoctrination militaire.

Les implications géopolitiques

Les appels au soutien du séparatisme dans le Sahara sont aujourd’hui jugés inappropriés compte tenu des réalités géopolitiques actuelles. Ce qui pourrait avoir semblé pertinent dans les années 90 ne répond plus aux intérêts stratégiques des États-Unis. Le Polisario s’est transformé d’un mouvement séparatiste en une composante d’un réseau anti-américain intégrant l’Iran et divers groupes islamiques radicaux.

Dans un contexte où le Royaume-Uni soutient un projet d’autonomie sous souveraineté marocaine, une remise en question de la position américaine actuelle serait perçue comme une fragilisation d’un allié essentiel dans la lutte contre le terrorisme et pour la stabilité régionale. Cette situation souligne la nécessité de tenir le Polisario responsable de ses agissements, que le rapport qualifie de « comportements déloyaux et sans retenue ».

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