Les Relations Aériennes entre le Maroc et l’Espagne : Une Position Claire
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a récemment affirmé que le Maroc est entièrement responsable de la gestion de son espace aérien dans la région du Sahara. Cette déclaration a été faite en réponse à une question posée par le parti basque « Bildu » durant une session au Congrès espagnol.
Un Appel à la Clarté sur la Gestion de l’Espace Aérien
En réponse aux préoccupations soulevées par le député basque Jon Inarritu, le ministre a conseillé au parti d’adresser directement ses questions à la gouvernement marocain plutôt qu’à Madrid. Albares a souligné que les décisions concernant les autorisations de vol dans cette zone sont exclusivement de la compétence de Rabat.
Ce principe rappelle l’importance et le respect mutuel qui caractérisent les relations entre l’Espagne et le Maroc, régies par une feuille de route convenue lors de la visite du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, au royaume chérifien. Cette initiative vise à établir un cadre solide de coopération bilatérale entre les deux nations.
Un Positionnement Affirmé de l’Espagne
Cette déclaration traduit également la position ferme d’Espagne en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc, réaffirmant que l’espace aérien saharien est sous la souveraineté marocaine. Le ministre a noté qu’il est essentiel que les questions liées à ce sujet soient clarifiées et abordées de manière diplomatique et respectueuse.
À l’occasion de cette séance, le député Inarritu a mis en avant ce qu’il a qualifié de « décision unilatérale » de l’Espagne à soutenir le plan d’autonomie proposé par le Maroc. Ce soutien, selon le député, soulève des inquiétudes sur une possible transmission de responsabilités, notamment en ce qui concerne la gestion de l’espace aérien saharien aux autorités marocaines.
Une Réaction Certaine au Débat
Albares a riposté avec fermeté à ces allégations, invitant les membres du Congrès à ne pas relayer ce qu’il appelait des « théories étranges ». Il a également affirmé que les accords entre l’Espagne et le Maroc étaient transparents et bien établis, et qu’ils s’appliquaient dans un cadre bilatéral clairement défini.
Concernant les opérateurs aériens, le ministre a précisé qu’il appartenait au gouvernement marocain, et non à l’espagnol, de prendre les décisions relatives aux vols commerciaux. Cela fait référence au lancement par la compagnie aérienne Ryanair de nouvelles lignes vers cette région.
Des Échos d’Allégations Anterieures
Albares a également abordé avec une certaine ironie les requêtes du parti « Bildu », les accusant de défendre des cas souvent basés sur des informations erronées. Il a rappelé un incident où un journaliste que le parti prétendait avoir été détenu en Pologne s’est révélé être un espion russe.
L’Importance d’une Feuille de Route Commune
En conclusion, le ministre espagnol a réaffirmé que la feuille de route convenue entre le Maroc et l’Espagne est claire et qu’elle favorise les intérêts des deux pays. Il a exprimé son optimisme quant à l’état actuel des relations bilatérales, affirmant qu’elles connaissent l’un de leurs meilleurs moments.
Cette situation souligne l’importance d’une coopération harmonieuse entre les deux pays, dans un contexte où le respect des souverainetés nationales et la communication directe sont essentiels pour maintenir des relations diplomatiques stables et constructives.