Opération de démantèlement d’une cellule terroriste
Une vaste opération de surveillance a mené à l’éclatement d’une cellule terroriste liée à l’organisation Daesh. Cette initiative, qui s’est étendue sur plus d’un an, a été rendue possible grâce à une collaboration étroite entre divers services de sécurité. Boubker Sabik, porte-parole de la Direction générale de la Sûreté nationale, a souligné l’importance de maintenir un niveau élevé de vigilance pour prévenir toute action rapide et brutale de la part des suspects.
Découvertes alarmantes sur les méthodes des terroristes
Les perquisitions effectuées lors de l’opération de démantèlement, survenue récemment, ont mis au jour des explosifs sophistiqués. Ceux-ci étaient reliés à des téléphones portables par des fils, permettant des detonations à distance. Sabik a mentionné que les membres de la cellule avaient franchi des « étapes avancées » dans la planification de leurs actes terroristes, prenant même des mesures pour échapper aux autorités, notamment en rasant la barbe d’un suspect. Ils avaient envisagé de fuir vers le Sahel africain pour retrouver d’autres membres de l’organisation.
Cette surveillance rigoureuse a été déterminante pour contrer leurs intentions. « Nous avons réussi à mettre un terme à leurs plans, et nous continuerons à avancer », a affirmé le porte-parole.
Les ambitions de Daesh au-delà des frontières marocaines
L’État islamique, ou Daesh, ne se contente pas de menacer le Maroc, mais cherche également à mener des opérations à l’international. Selon Sabik, l’organisation a mis en place une unité spécifiquement dédiée aux campagnes à l’étranger, visant à étendre son influence dans des régions stratégiques d’Afrique subsaharienne.
Les membres de la cellule ont acquis des compétences en manipulation d’armes à feu grâce à des tutoriels vidéo disponibles sur des plateformes dédiées aux groupes extrémistes. Les enquêtes en cours révèlent des plans pour des attaques à distance utilisant des dispositifs dangereux, comme des ceintures explosives, démontrant le niveau de préparation et de dangerosité de ces individus.
Des cibles privilégiées : institutions et infrastructures vitales
Les investigations ont également révélé que cette cellule visait des cibles spécifiques, notamment des institutions de sécurité et des infrastructures économiques cruciales. En plus de ces actes violents, ils envisageaient des actions de déstabilisation, y compris des incendies criminels. Des attentats antérieurs, comme celui ayant coûté la vie au policier Hicham Bouazza, témoignent de la brutalité avec laquelle ces terroristes opèrent.
Identification et contexte du chef de la cellule
L’identité du leader de cette cellule, Abderrahman Sahraoui, est à l’étude par les autorités. Bien qu’il soit suspecté d’être libyen, les investigations doivent continuer pour déterminer la nature exacte de son réseau et de ses connexions, nécessitant la coopération avec des partenaires internationaux.
Démantèlement coordonné et arrestations
Le Bureau central d’investigations judiciaires, s’appuyant sur des renseignements de la Direction générale de la surveillance du territoire, a réussi à neutraliser les plans d’attaques de cette cellule. Les opérations de démantèlement ont eu lieu simultanément dans plusieurs villes, dont Laâyoune, Casablanca, Fès et Taounate. Au total, douze individus ayant prêté allégeance à Daech ont été interpellés, tous jeunes, âgés de 18 à 40 ans, illustrant la montée de l’extrémisme parmi la jeunesse.
Cette affaire met en lumière la nécessité de rester vigilant face aux menaces terroristes et de continuer à renforcer la coopération entre les différents organismes de sécurité pour protéger la population et maintenir la stabilité dans la région. Les enjeux sont cruciaux et la lutte contre le terrorisme nécessite une mobilisation constante à tous les niveaux.
